Pierre Komba est un des rescapés de guerre des Six Jours. Ancien enseignant, il porte toujours les stigmates de ces violences : « Dans mon corps, j’ai 37 éclats d’obus, indique-t-il. C’est le père Zabalo, prêtre jésuite de la paroisse Christ-Roi de Mangobo qui m’a aidé à extraire au moins 17 éclats. Le reste, 20 ans après, je le porte aujourd’hui dans mon corps. »
Les victimes congolaises de ces événements demandent réparation. Elles évoquent la reconnaissance du génocide de 1994 obtenue par la population rwandaise. « Les Rwandais ont fait leur génocide. Ils ont hissé ça au niveau international. Pourquoi ces mêmes Rwandais qui sont venus ici nous tuer ne peuvent pas aussi répondre de leurs actes devant la communauté internationale ? », s’insurge Pierre Komba.
Une procédure en souffrance devant la CIJ
Les rescapés de la guerre des Six Jours se sont également adressés au gouvernement congolais. Ils lui demandent de tout mettre en œuvre pour faire aboutir la procédure engagée au niveau de la Cour internationale de justice. « Nous demandons au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, de s’impliquer effectivement pour qu’il y ait réparation et afin que justice soit faite », exhorte Aline Engbe, aujourd’hui porte-parole du collectif des victimes de ce conflit.
Portée devant la Cour internationale de justice, l'affaire a connu plusieurs reports à la demande, chaque fois, de l'Ouganda qui préfère un arrangement à l'amiable avec la RDC. Le Rwanda, lui n'est pas signataire du statut de Rome, à l'origine de la CPI.
Les victimes congolaises de ces événements demandent réparation. Elles évoquent la reconnaissance du génocide de 1994 obtenue par la population rwandaise. « Les Rwandais ont fait leur génocide. Ils ont hissé ça au niveau international. Pourquoi ces mêmes Rwandais qui sont venus ici nous tuer ne peuvent pas aussi répondre de leurs actes devant la communauté internationale ? », s’insurge Pierre Komba.
Une procédure en souffrance devant la CIJ
Les rescapés de la guerre des Six Jours se sont également adressés au gouvernement congolais. Ils lui demandent de tout mettre en œuvre pour faire aboutir la procédure engagée au niveau de la Cour internationale de justice. « Nous demandons au président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, de s’impliquer effectivement pour qu’il y ait réparation et afin que justice soit faite », exhorte Aline Engbe, aujourd’hui porte-parole du collectif des victimes de ce conflit.
Portée devant la Cour internationale de justice, l'affaire a connu plusieurs reports à la demande, chaque fois, de l'Ouganda qui préfère un arrangement à l'amiable avec la RDC. Le Rwanda, lui n'est pas signataire du statut de Rome, à l'origine de la CPI.
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