Depuis le lancement de l’entreprise générale du cobalt, EGC, il reste aux exploitants artisanaux cinq mois pour se conformer à la loi. Cette entreprise publique, créée en novembre 2019, aura désormais le monopole d’achat du cobalt artisanal. C’est près de 20 % de la production globale du cobalt de la RDC.
Un monopole qui inquiète Jacques Kaumba, responsable de la coopérative minière Comakat installée à Kolwezi. « On ne peut pas prétendre avoir le monopole sur la récolte de toute la production, mais on se réserve de financer la production elle-même. Le mieux offrant, c’est lui qui peut acheter les produits. »
Un avis que ne partage pas Théo Mafo, responsable de la Fédération des coopératives minières de Kolwezi : « Il y a la menace de l’embargo qui pesait sur la RDC, du fait de la présence des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt. Je crois qu’on doit sécuriser ce minerai important qu’est le cobalt. »
Plus de transparence demandée
De leur côté, les ONG du secteur des ressources naturelles exigent plus transparence dans l’application du monopole d’EGC. Car près de deux millions de Congolais vivent à ce jour de l’exploitation artisanale du cobalt.
« Jusque-là on ne sait pas combien de sites seront disponibles, les creuseurs qui travaillent actuellement, où vont-ils aller ? Parce que l’EGC ne peut pas acheter le minerai qui provient des sites illégaux », dit Emmanuel Umpula, directeur de l’organisation Afrewatch.
« Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme »
La régulation des marchés de minerais stratégiques a été confiée par l’État congolais à une structure dénommée autorité de régulation, Arecoms. Mais depuis sa création en 2019, elle n’est toujours pas encore opérationnelle.
Entretemps, l’EGC a déjà mis en place sa stratégie. « Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme », déclare Élisée Kazadi, son directeur général adjoint. « Nous pouvons rassurer que nous avons les capacités de nous déployer sur tous les sites du Haut-Katanga et du Lualaba. Et plus nous allons occuper les sites, plus nous allons prendre des dispositions pour répondre à toute la demande. »
EGC entend disponibiliser un montant de 7,5 millions de dollars par semaine pour l’achat du cobalt. Selon le ministère des Mines, toute la production artisanale du cobalt devra passer par le centre de négoces construit à Kolwezi, afin d’en assurer la traçabilité.
Un monopole qui inquiète Jacques Kaumba, responsable de la coopérative minière Comakat installée à Kolwezi. « On ne peut pas prétendre avoir le monopole sur la récolte de toute la production, mais on se réserve de financer la production elle-même. Le mieux offrant, c’est lui qui peut acheter les produits. »
Un avis que ne partage pas Théo Mafo, responsable de la Fédération des coopératives minières de Kolwezi : « Il y a la menace de l’embargo qui pesait sur la RDC, du fait de la présence des enfants dans la chaîne d’approvisionnement du cobalt. Je crois qu’on doit sécuriser ce minerai important qu’est le cobalt. »
Plus de transparence demandée
De leur côté, les ONG du secteur des ressources naturelles exigent plus transparence dans l’application du monopole d’EGC. Car près de deux millions de Congolais vivent à ce jour de l’exploitation artisanale du cobalt.
« Jusque-là on ne sait pas combien de sites seront disponibles, les creuseurs qui travaillent actuellement, où vont-ils aller ? Parce que l’EGC ne peut pas acheter le minerai qui provient des sites illégaux », dit Emmanuel Umpula, directeur de l’organisation Afrewatch.
« Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme »
La régulation des marchés de minerais stratégiques a été confiée par l’État congolais à une structure dénommée autorité de régulation, Arecoms. Mais depuis sa création en 2019, elle n’est toujours pas encore opérationnelle.
Entretemps, l’EGC a déjà mis en place sa stratégie. « Tout site de production artisanale du cobalt doit être sous le contrôle de EGC à terme », déclare Élisée Kazadi, son directeur général adjoint. « Nous pouvons rassurer que nous avons les capacités de nous déployer sur tous les sites du Haut-Katanga et du Lualaba. Et plus nous allons occuper les sites, plus nous allons prendre des dispositions pour répondre à toute la demande. »
EGC entend disponibiliser un montant de 7,5 millions de dollars par semaine pour l’achat du cobalt. Selon le ministère des Mines, toute la production artisanale du cobalt devra passer par le centre de négoces construit à Kolwezi, afin d’en assurer la traçabilité.
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