
Cela fait plusieurs semaines que l’on murmure le nom de Denis Sassou Nguesso comme possible médiateur du dialogue, dans tous les camps d’ailleurs. Le réseau des ONG de droits de l’homme, le Renadhoc (Réseau national de défense des droits de l’homme), en fait une revendication, par la voix de son secrétaire exécutif Fernandez Murhola.
Selon lui, le président du Congo d’en face est à même de rassembler tout le monde, y compris les récalcitrants : « Cela ne servirait à rien de faire un dialogue national où il n’y aurait pas Tshisekedi, où il n’y aurait pas Kamerhe, où il n’y aurait pas Monsengwo. Donc nous proposons Sassou Nguesso. Il connaît très bien nos problèmes, et il connaît très bien nos acteurs politiques ».
« Des signaux forts avant la tenue du dialogue »
Pour le Renadhoc, le dialogue doit se préparer dans un esprit de réconciliation, et cela nécessite des actes : « Par exemple, si j’étais le chef de l’Etat, je signerais une ordonnance portant grâce présidentielle à quelques leaders politiques qui sont en prison, pour essayer de décrisper la scène avant la tenue du dialogue. Il faut qu’il y ait des signaux forts avant la tenue du dialogue ».
A Kinshasa, les partis politiques et la société civile expriment tour à tour leur vision du dialogue sans que rien n’ait encore été annoncé sur la date, le lieu, et la forme de ce dialogue.
Source : Rfi.fr
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