Dans ce dossier sensible, le gouverneur Marcellin Chissambo affirme suivre heure par heure le travail des forces de l'ordre. D'après lui, la police est actuellement en train de poursuivre les agresseurs.
« Pour des raisons d'enquête, on ne peut pas aller dans les détails, confie-t-il. Nous sommes sur des pistes. La police est sur les traces de ceux qui sont venus chez le docteur Mukwege, et je dois dire clairement que nous n’avons pas attendu ni l’appel du secrétaire général de l’ONU, ni l’appel de madame la ministre Benguigui, de la Francophonie en France, pour que la police congolaise se mette à la trousse des malfaiteurs. »
Réfugié pour le moment en Suède, le docteur Denis Mukwege estime au contraire que les autorités n'ont pas la volonté de mener une enquête approfondie. « Il n’y a pas eu la volonté d’enquête et je ne vois pas comment on peut faire une enquête sans interroger ceux qui ont vécu le drame, comment, qu’est-ce qu’ils ont vu et qui ils ont vu, explique le docteur. Ni mes enfants, ni les personnes témoins qui étaient dans la maison et dans la parcelle, ni moi-même n’avons été interrogés par la police. »
Pour suivre son dossier judiciaire mais également dénoncer la violence récurrente dans le Sud-Kivu, Denis Mukwege a également indiqué qu'il comptait, sans donner de calendrier, retourner en RDC.
Source: RFI
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