Le député d'opposition congolais Roger Lumbala (d) à Kampala, le 11 janvier 2013. REUTERS/James Akena
Va-t-on vers un accord à Kampala ? Ou même un simple texte, voire la signature de quelque chose ? Cela ne semble pas en prendre le chemin quand on entend les revendications, toujours maximales, exprimées dans la délégation du M23 par son numéro 2, l’ex-député d’opposition récemment destitué Roger Lumbala.
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré Roger Lumbala.
Roger Lumbala, Délégation du M23: "Est-ce qu'il y a eu des problèmes en République démocratique du Congo après les élections? Est-ce que Kabila a sorti les chars et des militaires pour tuer des citoyens congolais qui réclamaient la vérité des urnes? S'il n'y a pas eu ces problème là, okay! Mais s'il y a eu ces problèmes là, c'est un problème qui se pose dans notre pays, et nous devons le traiter".
Côté gouvernemental, on ne cache plus une certaine impatience après plusieurs semaines de discussions. Il va falloir trouver une conclusion, dit le négociateur François Mwamba. Pour lui, le M23 doit exprimer clairement une revendication.
« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent. » « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
François Mwamba, Négociateur mandaté par le gouvernement: "Maintenant qu'on doit conclure, que doit-on retenir? En d'autres termes, qu'est-ce qu'ils veulent vraiment? Qu'ils le disent! Après ça, qu'il soit possible de mettre fin à cette discussion qui ne peut, de toute façon, avoir pour destination ni la survie du M23, qui est une force négative, ni la remise en cause, de quelques manières que ce soit, des institutions de la République démocratique du Congo, la souveraineté de la RDC, ou l'intégrité de son territoire"
« Nous disons que nous ne pouvons pas continuer avec un président qui n’est pas élu dans notre pays. Nous avons Etienne Tshisekedi qui a été élu, nous voulons qu’il puisse retrouver l’impérium et continuer à gérer la République démocratique du Congo avec un consensus national », a déclaré Roger Lumbala.
Roger Lumbala, Délégation du M23: "Est-ce qu'il y a eu des problèmes en République démocratique du Congo après les élections? Est-ce que Kabila a sorti les chars et des militaires pour tuer des citoyens congolais qui réclamaient la vérité des urnes? S'il n'y a pas eu ces problème là, okay! Mais s'il y a eu ces problèmes là, c'est un problème qui se pose dans notre pays, et nous devons le traiter".
Côté gouvernemental, on ne cache plus une certaine impatience après plusieurs semaines de discussions. Il va falloir trouver une conclusion, dit le négociateur François Mwamba. Pour lui, le M23 doit exprimer clairement une revendication.
« Tout ce qui est recevable, au sens de légitime, au sens de quelque chose qui tienne la route ; qu’il nous disent véritablement ce qu’ils souhaitent. » « Ils le disent : ce qu’ils veulent, c’est renverser le président Kabila ». « S’ils pouvaient confirmer que c’est cela la destination qu’ils donnent à cette discussion ; elles sont terminées déjà à ce moment-là ».
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