Des prêtres ont demandé aux paroissiens de sortir après la première messe du matin et de défiler dans les rues, d’y chanter des cantiques et des slogans pour refuser les résultats des élections et exiger la démission de la Commission électorale. L’Eglise tient à préciser que c’est elle qui pilote les marches, et non pas les partis politiques. L’abbé Pierre Bosangia, l’un des organisateurs déclare :
« Notre visée c’est parler pour la justice et la vérité. Ce n’est pas briguer le pouvoir, ce n’est pas notre travail. Il y a d’abord le refus des résultats des élections et nous réclamons aussi la démission de la Céni ».
Les partis s’opposition vont se greffer au mouvement, puisqu’ils partagent les mêmes revendications. Denise Lupetu, présidente des femmes acquises au changement et de la Ligue des femmes de l’UDPS : «« Moi qui vous parle , je suis d’abord chrétienne, et l’Eglise a fait appel aux chrétiens et à l’ensemble du peuple congolais. C’est pourquoi nous disons chrétiens, musulmans et non-croyants ».
Mais cette manifestation est interdite. Les autorités l’ont fait savoir hier après-midi. Eugène Diomi Ndongala, leader de la démocratie chrétienne, estime qu’il ne faut pas renoncer :
« La Constitution de ce pays donne le droit aux congolais de manifester. Nous ne pouvons pas nous laisser intimider de cette manière là ».
Des policiers anti-émeute postés aux abords des églises, c’est le spectacle qu’offrira Kinshasa ce jeudi 16 février.
Source: RFI
« Notre visée c’est parler pour la justice et la vérité. Ce n’est pas briguer le pouvoir, ce n’est pas notre travail. Il y a d’abord le refus des résultats des élections et nous réclamons aussi la démission de la Céni ».
Les partis s’opposition vont se greffer au mouvement, puisqu’ils partagent les mêmes revendications. Denise Lupetu, présidente des femmes acquises au changement et de la Ligue des femmes de l’UDPS : «« Moi qui vous parle , je suis d’abord chrétienne, et l’Eglise a fait appel aux chrétiens et à l’ensemble du peuple congolais. C’est pourquoi nous disons chrétiens, musulmans et non-croyants ».
Mais cette manifestation est interdite. Les autorités l’ont fait savoir hier après-midi. Eugène Diomi Ndongala, leader de la démocratie chrétienne, estime qu’il ne faut pas renoncer :
« La Constitution de ce pays donne le droit aux congolais de manifester. Nous ne pouvons pas nous laisser intimider de cette manière là ».
Des policiers anti-émeute postés aux abords des églises, c’est le spectacle qu’offrira Kinshasa ce jeudi 16 février.
Source: RFI
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