Entre février 2019 et juin 2020, le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme dénombre 128 morts liés aux affrontements dans la région des Hauts plateaux du Sud-Kivu. 42 femmes et cinq enfants ont été victimes de viols ; 95 villages, écoles et centres de soins ont été incendiés. Résultat, ces conflits ont entraîné des déplacements massifs de population. Le Bureau de la coordination des affaires humanitaires enregistre 110 000 déplacés sur les zones d'Itombwe, Mikenge et Minembwe.
Toutes ces violences ne sont pas nouvelles. Les attaques contre les civils sont menées par les groupes armés alliés aux communautés opposées. Mais selon les Nations unies, deux facteurs contribuent au regain des affrontements depuis février 2019 : la participation au conflit de groupes étrangers, notamment burundais, et les discours d'incitation à la haine propagés par des leaders communautaires et des membres de la diaspora.
Au mois de juillet, les attaques dans la région des Hauts plateaux se sont intensifiées. Le Bureau conjoint des droits de l'homme recense 32 civils tués en un mois seulement.
Toutes ces violences ne sont pas nouvelles. Les attaques contre les civils sont menées par les groupes armés alliés aux communautés opposées. Mais selon les Nations unies, deux facteurs contribuent au regain des affrontements depuis février 2019 : la participation au conflit de groupes étrangers, notamment burundais, et les discours d'incitation à la haine propagés par des leaders communautaires et des membres de la diaspora.
Au mois de juillet, les attaques dans la région des Hauts plateaux se sont intensifiées. Le Bureau conjoint des droits de l'homme recense 32 civils tués en un mois seulement.
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