Martin Fayulu et ses partisans connaissent bien Sainte Thérèse, dans la commune de Ndjili. Ils sont des milliers à attendre sous le soleil. A 16 heures, leur patience est récompensée par l’arrivée de Martin Fayulu venu mettre les points sur les « i ».
« Il faut qu’on avance. Cette loi qui a été votée au parlement pour la nouvelle commission électorale est mauvaise, nous n’allons pas accepter d’une Céni politisée, mobilisez–vous pour qu’ils arrêtent de déléguer des hommes politiques pour des postes à la Céni. Nous prévenons aussi que nous n’allons accepter aucun report des élections de 2023, pas question de glissement. Enfin, nous disons NON à la fraude, il ne faudrait pas qu’on nous vole encore notre victoire. Pour réformer la loi sur la Céni, il faudrait juste trouver un consensus, il y a encore du temps ».
Les Eglises catholique et protestante pensent au contraire qu’il n’y a plus de temps. Pour éviter tout report des scrutins, elles souhaitent que l’administration sortante de la Céni se penche dès maintenant sur les préparatifs techniques, avant même la nomination d’une nouvelle équipe. Mais sur ce point aussi Martin Fayulu se veut intransigeant, notamment vis-à-vis du président de la commission, nommé sous Joseph Kabila et toujours en poste.
« Je mets en garde tout le monde. Que Corneille Nangaa n'ose même pas toucher à un seul document de la Céni. Nangaa et son bureau doivent être chassés. L'administration existe à la Céni. Cette administration, comme les princes de l'Eglise de l'ECC et de la Cenco l'ont dit, elle peut faire le travail pour qu'il n'y ait pas de retard. Qu'ils fassent l'inventaire, qu'ils s'apprêtent techniquement. Corneille Nangaa devrait déjà être en prison. »
Pour faire valoir ses idées, l’opposant qui se présente comme « président élu », mise sur la pression de la rue avec notamment une marche prévue dans une semaine. Après six mois, il a lors de ce rassemblement repris les commandes de la coalition Lamuka des mains son allié, Adolphe Muzito.
Martin Fayulu et Adolphe Muzito ont par ailleurs noté l’échec de l’état de siège dans les provinces du Nord–Kivu et Ituri. Ils ont appelé au retour à l’administration civile.
« Il faut qu’on avance. Cette loi qui a été votée au parlement pour la nouvelle commission électorale est mauvaise, nous n’allons pas accepter d’une Céni politisée, mobilisez–vous pour qu’ils arrêtent de déléguer des hommes politiques pour des postes à la Céni. Nous prévenons aussi que nous n’allons accepter aucun report des élections de 2023, pas question de glissement. Enfin, nous disons NON à la fraude, il ne faudrait pas qu’on nous vole encore notre victoire. Pour réformer la loi sur la Céni, il faudrait juste trouver un consensus, il y a encore du temps ».
Les Eglises catholique et protestante pensent au contraire qu’il n’y a plus de temps. Pour éviter tout report des scrutins, elles souhaitent que l’administration sortante de la Céni se penche dès maintenant sur les préparatifs techniques, avant même la nomination d’une nouvelle équipe. Mais sur ce point aussi Martin Fayulu se veut intransigeant, notamment vis-à-vis du président de la commission, nommé sous Joseph Kabila et toujours en poste.
« Je mets en garde tout le monde. Que Corneille Nangaa n'ose même pas toucher à un seul document de la Céni. Nangaa et son bureau doivent être chassés. L'administration existe à la Céni. Cette administration, comme les princes de l'Eglise de l'ECC et de la Cenco l'ont dit, elle peut faire le travail pour qu'il n'y ait pas de retard. Qu'ils fassent l'inventaire, qu'ils s'apprêtent techniquement. Corneille Nangaa devrait déjà être en prison. »
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