
La session parlementaire de septembre s'ouvre ce mardi 15 septembre à Kinshasa. Parmi les nombreux sujets sur sa table, le projet de loi de finances pour 2021, mais aussi beaucoup de réformes et décisions attendues, notamment sur des questions qui ont créé la polémique entre les partenaires au pouvoir, Cach et le FCC, comme la réforme du cadre des élections.
La session devrait essentiellement être consacrée au budget. Mais en attendant le dépôt par le gouvernement du projet de budget 2021, et les débats qui s'en suivront, les deux chambres du Parlement congolais devraient se pencher sur des projets en chantiers.
Parmi les points en attente, le rapport de la Céni sur le dernier cycle électoral, qui a déjà été déposé au bureau de l'Assemblée nationale, n'a pas encore été examiné ni débattu. Plusieurs députés et sénateurs pensent qu'il est urgent que le parlement se penche dessus, avant la désignation des prochains responsables de la commission électorale. Un avis partagé par la société civile.
Il faut que l’Assemblée nationale, en tant que représentation des citoyens, joue son rôle de contrôle, d’évaluation et surtout de former de recommandations pour améliorer le processus électoral.
Le débat sur la révision constitutionnelle qui a vu le jour ces dernières semaines autour d'une éventuelle élection du président de la République par les parlementaires, ainsi que la polémique toujours persistante sur la nomination de deux juges constitutionnels à la Cour de cassation, risquent de s'inviter dans les débats, ainsi que d'autres projets de loi sur la lutte contre la corruption, l'encadrement des personnes en situation de handicap ou le fond pour les populations autochtones.
L'autre sujet, c'est la succession à la première vice-présidence de l'Assemblée nationale, poste laissé vacant par Jean-Marc Kabund. Désignée le 8 juin dernier par le président Félix Tshisekedi parmi seize prétendants, Patricia Nseya Mulaya devrait élue sans problème. Mais la crise au sein de la coalition ne sera pas résolue pour autant. Et l’ouverture de cette session devrait être l’occasion de prendre la température des relations entre les camps de l’ancien et du nouveau chef de l’État.
Tensions entre Cach et FCC
Les discours d’ouverture, notamment celui de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, sont très attendus par les deux coalitions car ils devraient donner le ton sur l’état des relations entre Cach et le FCC. On s'inquiète notamment dans les rangs du camp présidentiel, qui redoute toujours après plus d’un an et demi de coalition, de voir un Parlement largement dominé par les pro-Kabila nuire au président Tshisekedi ou à sa politique.
Mais du côté des négociateurs du chef de l’État, comme de ceux de son prédécesseur, on se veut rassurant sur le caractère cordial des échanges, même si chacun reconnaît que des sujets de discorde demeurent.
Certaines des ordonnances présidentielles, notamment celles nommant de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle, continuent d’agacer du côté du FCC, quand dans les rangs de Cach, on refuse de voir Ronsard Malonda ou tout autre membre de la Céni désigné sans avancer sur la réforme électorale.
Depuis début août, ils ne sont plus que huit, quatre négociateurs de part et d’autre, à tenter aplanir les différends. Ils avaient pour mission d’en faire rapport à Felix Tshisekedi et à Joseph Kabila, en vue d’une rencontre entre les deux hommes. La dernière remonte au 2 juillet, mais une prochaine entrevue est toujours prévue à l’agenda, rassure-t-on du côté des négociateurs.
Parmi les autres dossiers en discussion, il y avait aussi la question du remaniement du gouvernement, aujourd’hui pléthorique. Si le principe est adopté, les discussions sur le fond n’ont pas encore commencé.
La session devrait essentiellement être consacrée au budget. Mais en attendant le dépôt par le gouvernement du projet de budget 2021, et les débats qui s'en suivront, les deux chambres du Parlement congolais devraient se pencher sur des projets en chantiers.
Parmi les points en attente, le rapport de la Céni sur le dernier cycle électoral, qui a déjà été déposé au bureau de l'Assemblée nationale, n'a pas encore été examiné ni débattu. Plusieurs députés et sénateurs pensent qu'il est urgent que le parlement se penche dessus, avant la désignation des prochains responsables de la commission électorale. Un avis partagé par la société civile.
Il faut que l’Assemblée nationale, en tant que représentation des citoyens, joue son rôle de contrôle, d’évaluation et surtout de former de recommandations pour améliorer le processus électoral.
Le débat sur la révision constitutionnelle qui a vu le jour ces dernières semaines autour d'une éventuelle élection du président de la République par les parlementaires, ainsi que la polémique toujours persistante sur la nomination de deux juges constitutionnels à la Cour de cassation, risquent de s'inviter dans les débats, ainsi que d'autres projets de loi sur la lutte contre la corruption, l'encadrement des personnes en situation de handicap ou le fond pour les populations autochtones.
L'autre sujet, c'est la succession à la première vice-présidence de l'Assemblée nationale, poste laissé vacant par Jean-Marc Kabund. Désignée le 8 juin dernier par le président Félix Tshisekedi parmi seize prétendants, Patricia Nseya Mulaya devrait élue sans problème. Mais la crise au sein de la coalition ne sera pas résolue pour autant. Et l’ouverture de cette session devrait être l’occasion de prendre la température des relations entre les camps de l’ancien et du nouveau chef de l’État.
Tensions entre Cach et FCC
Les discours d’ouverture, notamment celui de la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda, sont très attendus par les deux coalitions car ils devraient donner le ton sur l’état des relations entre Cach et le FCC. On s'inquiète notamment dans les rangs du camp présidentiel, qui redoute toujours après plus d’un an et demi de coalition, de voir un Parlement largement dominé par les pro-Kabila nuire au président Tshisekedi ou à sa politique.
Mais du côté des négociateurs du chef de l’État, comme de ceux de son prédécesseur, on se veut rassurant sur le caractère cordial des échanges, même si chacun reconnaît que des sujets de discorde demeurent.
Certaines des ordonnances présidentielles, notamment celles nommant de nouveaux juges à la Cour constitutionnelle, continuent d’agacer du côté du FCC, quand dans les rangs de Cach, on refuse de voir Ronsard Malonda ou tout autre membre de la Céni désigné sans avancer sur la réforme électorale.
Depuis début août, ils ne sont plus que huit, quatre négociateurs de part et d’autre, à tenter aplanir les différends. Ils avaient pour mission d’en faire rapport à Felix Tshisekedi et à Joseph Kabila, en vue d’une rencontre entre les deux hommes. La dernière remonte au 2 juillet, mais une prochaine entrevue est toujours prévue à l’agenda, rassure-t-on du côté des négociateurs.
Parmi les autres dossiers en discussion, il y avait aussi la question du remaniement du gouvernement, aujourd’hui pléthorique. Si le principe est adopté, les discussions sur le fond n’ont pas encore commencé.
Autres articles
-
«Il est devenu fou», «quelle ingratitude»: la querelle entre Trump et Musk vire au pugilat
-
France: cinq nouveaux décès imputés au chikungunya à La Réunion malgré une épidémie en décrue
-
Elon Musk qualifie d’«abomination répugnante» le projet de loi budgétaire XXL de Trump
-
Turquie: un mort dans un séisme de magnitude 5,8 au large de Marmaris
-
Inondations dans le centre-ouest du Nigeria: «Personne ne peut dire exactement combien de gens sont morts»