La question de l’éducation semble tenir à cœur au cardinal Fridolin Ambongo qui monte très vite au créneau. Il dit soutenir l’abolition de la prise en charge des frais scolaires par les parents. « Nous voulons une vraie gratuité qui ne va pas fragiliser le système éducatif et payer correctement tous les enseignants. On ne veut plus entendre parler de nouvelles unités, des effacés, des mécanisés ou non mécanisés mais sans salaire. Il faut en terminer avec cela », insiste-t-il.
Pour toute une partie des enseignants, notamment catholiques, l’absence de la prise en charge par les parents n’est pas compensée par l’État. En milieu rural, les enseignants ont vu le maigre salaire prévu par la loi majoré de 25 dollars, contre 120 pour ceux des grandes villes.
100 000 enseignants attendent d'être payés par l'État
« Les salaires versés aux enseignants, et nous insistons là-dessus, ne doit pas être le petit 120 000 francs congolais qu’on leur donne maintenant, mais ça doit être ce qu’ils reçoivent maintenant plus ce qu’ils recevaient de la contribution des parents pour pouvoir tenir le coup. Et à ce prix nous soutenons la gratuité ».
De plus en plus d’enseignants des écoles publiques sont en grève pour, notamment, exiger d’être pris en charge. Plus de 100 000 d'entre eux attendent d’être payés par l’État, selon le syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et n’ont reçu aucun salaire depuis la rentrée. Une situation qui indigne donc le cardinal Ambongo qui demande à l’État de prendre ses responsabilités.
Nommé cardinal en octobre dernier par le pape François, l'archevêque de Kinshasa s’affranchit ainsi du devoir de réserve et affirme avoir son mot à dire sur les affaires du pays. « Ma nomination comme cardinal ne change pas la nature de ma mission. Je reste prêtre, je reste évêque et la dimension prophétique liée à ma mission est intacte. Un cardinal doit être la voix de ceux qui souffrent. Il doit parler quand il le faut. Le devoir de réserve ne s'applique pas à un prêtre ou à un évêque. Le devoir de réserve concerne les diplomates. »
Pour toute une partie des enseignants, notamment catholiques, l’absence de la prise en charge par les parents n’est pas compensée par l’État. En milieu rural, les enseignants ont vu le maigre salaire prévu par la loi majoré de 25 dollars, contre 120 pour ceux des grandes villes.
100 000 enseignants attendent d'être payés par l'État
« Les salaires versés aux enseignants, et nous insistons là-dessus, ne doit pas être le petit 120 000 francs congolais qu’on leur donne maintenant, mais ça doit être ce qu’ils reçoivent maintenant plus ce qu’ils recevaient de la contribution des parents pour pouvoir tenir le coup. Et à ce prix nous soutenons la gratuité ».
De plus en plus d’enseignants des écoles publiques sont en grève pour, notamment, exiger d’être pris en charge. Plus de 100 000 d'entre eux attendent d’être payés par l’État, selon le syndicat des enseignants du Congo (SYECO) et n’ont reçu aucun salaire depuis la rentrée. Une situation qui indigne donc le cardinal Ambongo qui demande à l’État de prendre ses responsabilités.
Nommé cardinal en octobre dernier par le pape François, l'archevêque de Kinshasa s’affranchit ainsi du devoir de réserve et affirme avoir son mot à dire sur les affaires du pays. « Ma nomination comme cardinal ne change pas la nature de ma mission. Je reste prêtre, je reste évêque et la dimension prophétique liée à ma mission est intacte. Un cardinal doit être la voix de ceux qui souffrent. Il doit parler quand il le faut. Le devoir de réserve ne s'applique pas à un prêtre ou à un évêque. Le devoir de réserve concerne les diplomates. »
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