Lors de la dernière étape de sa tournée dans la région des Grands Lacs à Kinshasa, le vice-Premier ministre et ministre des Affaires étrangères de Belgique a notamment évoqué la question de la guerre dans l'est de la RDC avec la Première ministre congolaise, Judith Suminwa, et le président Félix Tshisekedi.
Si, dans ce dossier, celui-ci avait déjà salué les initiatives du Qatar et des États-Unis qui ont permis d’arracher un accord de principe entre Kinshasa et les rebelles du M23 d’un côté, Kinshasa et Kigali de l’autre, Maxime Prévot a toutefois profité de sa visite dans la capitale congolaise pour renouveler son appel à la prudence.
« Il faut rester vigilant quant aux processus initiés par Doha et Washington. Si nous sommes positifs dans l’accueil de ces initiatives, nous souhaitons surtout pouvoir mesurer les résultats concrets qui pourraient subvenir dans les jours ou semaines à venir, histoire de garantir que si un chemin a été tracé, il continuera d’être emprunté, qu’il n’y aura pas trop de nids de poules sur celui-ci et que la destination finale sera bien atteinte », a-t-il déclaré.
« J’ai plaidé pour qu’il puisse y avoir une écoute à l’initiative des évêques »
Alors que d'autres acteurs internationaux ont, selon lui, « une approche plus transactionnelle de leur diplomatie », Bruxelles ne veut pas « vampiriser » les ressources congolaises, a poursuivi Maxime Prévot qui a aussi enjoint le président Tshisekedi à ne pas négliger les initiatives internes dans les résolutions de crise.
« Nous sommes conscients qu’il est important que des signaux soient donnés et qu’un dialogue national soit nourri, qu'il [soit] aussi un adjuvant de la résolution des conflits et de la pacification. J’ai donc plaidé pour qu’il puisse y avoir une attention réservée, une écoute, à l’initiative des évêques en maximalisant les différentes forces politiques en présence autour de la table », a-t-il affirmé à ce propos tandis qu'au même moment, à Doha, une délégation composée d’évêques catholiques et de pasteurs protestants était reçue par le chef de la diplomatie qatarienne...
Si, dans ce dossier, celui-ci avait déjà salué les initiatives du Qatar et des États-Unis qui ont permis d’arracher un accord de principe entre Kinshasa et les rebelles du M23 d’un côté, Kinshasa et Kigali de l’autre, Maxime Prévot a toutefois profité de sa visite dans la capitale congolaise pour renouveler son appel à la prudence.
« Il faut rester vigilant quant aux processus initiés par Doha et Washington. Si nous sommes positifs dans l’accueil de ces initiatives, nous souhaitons surtout pouvoir mesurer les résultats concrets qui pourraient subvenir dans les jours ou semaines à venir, histoire de garantir que si un chemin a été tracé, il continuera d’être emprunté, qu’il n’y aura pas trop de nids de poules sur celui-ci et que la destination finale sera bien atteinte », a-t-il déclaré.
« J’ai plaidé pour qu’il puisse y avoir une écoute à l’initiative des évêques »
Alors que d'autres acteurs internationaux ont, selon lui, « une approche plus transactionnelle de leur diplomatie », Bruxelles ne veut pas « vampiriser » les ressources congolaises, a poursuivi Maxime Prévot qui a aussi enjoint le président Tshisekedi à ne pas négliger les initiatives internes dans les résolutions de crise.
« Nous sommes conscients qu’il est important que des signaux soient donnés et qu’un dialogue national soit nourri, qu'il [soit] aussi un adjuvant de la résolution des conflits et de la pacification. J’ai donc plaidé pour qu’il puisse y avoir une attention réservée, une écoute, à l’initiative des évêques en maximalisant les différentes forces politiques en présence autour de la table », a-t-il affirmé à ce propos tandis qu'au même moment, à Doha, une délégation composée d’évêques catholiques et de pasteurs protestants était reçue par le chef de la diplomatie qatarienne...
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