Avec une délégation de députés et des officiels de la Monusco), le gouverneur du Sud-Kivu a pu successivement visiter les localités de Bijombo, Mikenge et Minembwe où se trouvent des positions des casques bleus mais aussi, tout autour, des milliers de déplacés. Depuis mars dernier, plusieurs dizaines de personnes ont été tuées et des villages brûlés. Des groupes armés congolais issus de différentes communautés en conflit mais aussi des groupes rebelles étrangers ont été mis en cause.
Visite au pas de course
Ce fut une visite au pas de course et, grâce à un hélicoptère de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), le gouverneur dit avoir constaté une situation très difficile pour les déplacés, mais voit quand même des lueurs d'espoir.
« Je vous donne seulement l’exemple de Mikenge mais il y a plus de 2 000 personnes. Il y a 1 000 et quelque Banyamulenges et 300 ou 400 Bayindus Bafulero. Cela veut donc dire qu’au-delà du conflit, au-delà du problème qui est là, les gens continuent à vivre ensemble », a souligné Théo Ngwabidje Kasi.
Le gouverneur dit avoir recueilli les revendications des communautés et être prêt à les transmettre au président Tshisekedi. Il a par ailleurs promis l’arrivée d’assistance aux déplacés qui sont dépourvus de tout.
« Il y a plus de 80 tonnes de produits alimentaires qui doivent venir ici. Ils vont arriver dans trois ou quatre jours. C’est l’évacuation qui pose encore problème. La météo, la hauteur, cela pose encore un problème dans cette zone », a précisé le gouverneur du Sud-Kivu.
Inaction de l'armée
Les déplacés de Bijombo, Mikenge et Minembwe se plaignent également de l’inaction de l’armée ou de certains officiers qui favoriseraient l’un ou l’autre des groupes armés.
« Nous avons demandé à l’armée de rester neutres, de rester une armée républicaine. On ne peut pas nier qu’il peut y avoir des défaillances mais jeter l’opprobre sur toute l’armée, ça je refuse », a ajouté Theo Ngwabidje Kasi.
Le gouverneur du Sud-Kivu appelle à soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mais exige aussi leur déploiement à Bijombo où, à ce jour, seule la Monusco a une base.
Visite au pas de course
Ce fut une visite au pas de course et, grâce à un hélicoptère de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco), le gouverneur dit avoir constaté une situation très difficile pour les déplacés, mais voit quand même des lueurs d'espoir.
« Je vous donne seulement l’exemple de Mikenge mais il y a plus de 2 000 personnes. Il y a 1 000 et quelque Banyamulenges et 300 ou 400 Bayindus Bafulero. Cela veut donc dire qu’au-delà du conflit, au-delà du problème qui est là, les gens continuent à vivre ensemble », a souligné Théo Ngwabidje Kasi.
Le gouverneur dit avoir recueilli les revendications des communautés et être prêt à les transmettre au président Tshisekedi. Il a par ailleurs promis l’arrivée d’assistance aux déplacés qui sont dépourvus de tout.
« Il y a plus de 80 tonnes de produits alimentaires qui doivent venir ici. Ils vont arriver dans trois ou quatre jours. C’est l’évacuation qui pose encore problème. La météo, la hauteur, cela pose encore un problème dans cette zone », a précisé le gouverneur du Sud-Kivu.
Inaction de l'armée
Les déplacés de Bijombo, Mikenge et Minembwe se plaignent également de l’inaction de l’armée ou de certains officiers qui favoriseraient l’un ou l’autre des groupes armés.
« Nous avons demandé à l’armée de rester neutres, de rester une armée républicaine. On ne peut pas nier qu’il peut y avoir des défaillances mais jeter l’opprobre sur toute l’armée, ça je refuse », a ajouté Theo Ngwabidje Kasi.
Le gouverneur du Sud-Kivu appelle à soutenir les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) mais exige aussi leur déploiement à Bijombo où, à ce jour, seule la Monusco a une base.
Autres articles
-
Mali: les partis politiques, de tous bords, demandent un nouveau processus court de transition
-
RDC: nouveaux combats entre les milices progouvernementales et le M23 dans la zone de Goma
-
Devant le Conseil de sécurité, la cheffe de la Monusco tire la sonnette d'alarme sur la situation dans l'est de la RDC
-
Est de la RDC: après l'attaque contre Béni, la négligence des services de sécurité pointée du doigt
-
Selon les résultats du sondage «Mali-Mètre», les Maliens soutiennent la décision de reporter les élections présidentielles