Ce samedi matin, les premiers témoignages faisaient état de détonations toujours entendues dans les environs de Goma. Selon nos informations, si la situation semble s’être pour l’instant calmée au nord, côté Kibumba, les affrontements sont en cours sur l’axe de Sake, rapporte notre correspondante à Kinshasa, Paulina Zidi.
Durant la journée de vendredi, les combats ont été intenses sur ces deux fronts, mais les lignes n’ont quasiment pas bougé. « Le verrou sécuritaire est solide », confiait, vendredi soir, un responsable militaire congolais, avant d’ajouter « surtout au nord où le terrain est plus propice » à l’armée congolaise et ses alliés.
Le porte-parole de l'armée de RDC (FARDC), général Sylvain Ekenge, a indiqué que les combats autour de Goma se poursuivent. Avec l’appui de la Monusco et des troupes de la SADC, les FARDC ont réussi à stopper l’avancée des forces rwandaises et du M23, tout en affirmant que « les FARDC ne les laisserons pas entrer à Goma », précise notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Dans le Sud-Kivu, les combattants du M23, a t-il dit, ont tenté de progresser vers Nyabibwe, à environ 100 kilomètres de Goma, mais ont été stoppés. Face à l’ultimatum de 48 heures donné par le M23 aux FARDC, le général a répondu avec fermeté : « C’est maintenant que la guerre commence ».
Des combats qui ont fait des victimes. Vendredi, on a appris la mort du gouverneur du Nord-Kivu, général-major Peter Cirimwami, mortellement blessé jeudi. Le général Sylvain Ekenge a annoncé que le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, a été abattu par un sniper de l’armée rwandaise alors qu’il accompagnait le commandant de la 34e région militaire pour galvaniser les troupes à Mubambiro, près de la cité Saké, précise Patient Ligodi. Le général Ekenge a qualifié cette attaque de « 25e tentative d’assassinat » contre ce haut responsable militaire. Un de ses gardes du corps a également été tué, tandis que deux autres ont été blessés mais sont hors de danger.
Kinshasa rappelle ses diplomates à Kigali et donne 48h au Rwanda pour cesser toutes les activités diplomatiques en RDC
Kinshasa a annoncé samedi soir rappeler ses diplomates à Kigali, après l'intensification des combats dans l'est de la RDC. Dans une lettre adressée par le ministère congolais des Affaires étrangères à l'ambassade du Rwanda à Kinshasa et transmise à la presse par la présidence congolaise, la RDC informe « du rappel des diplomates de l'Ambassade de la République Démocratique du Congo à Kigali avec effet immédiat » et « demande aux autorités rwandaises compétentes de tirer toutes les conséquences de cette décision en cessant, dans un délai de 48 heures, toutes les activités diplomatiques et consulaires de l'ambassade de la République du Rwanda à Kinshasa ».
« Le Rwanda est déterminé à s'emparer de la ville de Goma », a déclaré lors d'un point presse samedi soir à Kinshasa le porte-parole des forces armées congolaises, le général major Sylvain Ekenge, assurant que les forces congolaises sont déterminées à « repousser l'ennemi ».
Durant la journée de vendredi, les combats ont été intenses sur ces deux fronts, mais les lignes n’ont quasiment pas bougé. « Le verrou sécuritaire est solide », confiait, vendredi soir, un responsable militaire congolais, avant d’ajouter « surtout au nord où le terrain est plus propice » à l’armée congolaise et ses alliés.
Le porte-parole de l'armée de RDC (FARDC), général Sylvain Ekenge, a indiqué que les combats autour de Goma se poursuivent. Avec l’appui de la Monusco et des troupes de la SADC, les FARDC ont réussi à stopper l’avancée des forces rwandaises et du M23, tout en affirmant que « les FARDC ne les laisserons pas entrer à Goma », précise notre correspondant à Kinshasa, Patient Ligodi. Dans le Sud-Kivu, les combattants du M23, a t-il dit, ont tenté de progresser vers Nyabibwe, à environ 100 kilomètres de Goma, mais ont été stoppés. Face à l’ultimatum de 48 heures donné par le M23 aux FARDC, le général a répondu avec fermeté : « C’est maintenant que la guerre commence ».
Des combats qui ont fait des victimes. Vendredi, on a appris la mort du gouverneur du Nord-Kivu, général-major Peter Cirimwami, mortellement blessé jeudi. Le général Sylvain Ekenge a annoncé que le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le général Peter Cirimwami, a été abattu par un sniper de l’armée rwandaise alors qu’il accompagnait le commandant de la 34e région militaire pour galvaniser les troupes à Mubambiro, près de la cité Saké, précise Patient Ligodi. Le général Ekenge a qualifié cette attaque de « 25e tentative d’assassinat » contre ce haut responsable militaire. Un de ses gardes du corps a également été tué, tandis que deux autres ont été blessés mais sont hors de danger.
Kinshasa rappelle ses diplomates à Kigali et donne 48h au Rwanda pour cesser toutes les activités diplomatiques en RDC
Kinshasa a annoncé samedi soir rappeler ses diplomates à Kigali, après l'intensification des combats dans l'est de la RDC. Dans une lettre adressée par le ministère congolais des Affaires étrangères à l'ambassade du Rwanda à Kinshasa et transmise à la presse par la présidence congolaise, la RDC informe « du rappel des diplomates de l'Ambassade de la République Démocratique du Congo à Kigali avec effet immédiat » et « demande aux autorités rwandaises compétentes de tirer toutes les conséquences de cette décision en cessant, dans un délai de 48 heures, toutes les activités diplomatiques et consulaires de l'ambassade de la République du Rwanda à Kinshasa ».
« Le Rwanda est déterminé à s'emparer de la ville de Goma », a déclaré lors d'un point presse samedi soir à Kinshasa le porte-parole des forces armées congolaises, le général major Sylvain Ekenge, assurant que les forces congolaises sont déterminées à « repousser l'ennemi ».
Autres articles
-
RDC: Kinshasa dénonce l’occupation de Bukavu par le M23
-
Mali: nouvelles taxes sur la téléphonie, appel des consommateurs à la réduction du train de vie de l'État
-
Afrique du Sud: l’imam Muhsin Hendricks, défenseur de la minorité LGBTQIA+, tué par balle
-
RDC: Kinshasa dénonce l’occupation de Bukavu par le M23
-
La crise de l'élevage marocain fait monter les prix de la viande et menace l'Aïd