Floribert Chebeya, président de l'ONG congolaise Voix des Sanx-Voix, lors d'une visite à Bruxelles, en 2005. AFP
Des brassées de fleurs sont déposées sur la tombe de Floribert Chebeya par sa famille, ses camarades des ONG, mais aussi des diplomates, et même un représentant du ministère de la Justice.
Adelaïde, la soeur aînée de Floribert Chebeya, prend son courage à deux mains pour s’adresser à l’assistance : « Je me fais de nouveau le devoir de prendre la parole devant cette tombe où repose mon petit frère Floribert Chebeya ! ».
Malgré le procès qui a abouti l’année dernière à la condamnation des policiers pour assassinat, le combat pour la vérité n’est pas terminé pour la famille et les activistes, comme Fernandez Murolha, secrétaire exécutif du Réseau des ONG des droits de l’homme.
« Pour nous, la suite de l’affaire Chebeya, c’est qu’au niveau de la Haute cour militaire, on puisse fixer rapidement l’affaire. Si au niveau de la Haute cour militaire il n’y a pas de solution, nous serons contraints, sans pour autant le vouloir, de saisir, bien entendu, les instances extraconstitutionnelles au niveau de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, ou bien au niveau du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ».
Un procès en appel devant la plus haute juridiction militaire permettrait de faire comparaître le Général John Numbi, chef de la police à l’époque. Chebeya avait rendez-vous avec lui le soir de sa mort.
Source: RFI
Adelaïde, la soeur aînée de Floribert Chebeya, prend son courage à deux mains pour s’adresser à l’assistance : « Je me fais de nouveau le devoir de prendre la parole devant cette tombe où repose mon petit frère Floribert Chebeya ! ».
Malgré le procès qui a abouti l’année dernière à la condamnation des policiers pour assassinat, le combat pour la vérité n’est pas terminé pour la famille et les activistes, comme Fernandez Murolha, secrétaire exécutif du Réseau des ONG des droits de l’homme.
« Pour nous, la suite de l’affaire Chebeya, c’est qu’au niveau de la Haute cour militaire, on puisse fixer rapidement l’affaire. Si au niveau de la Haute cour militaire il n’y a pas de solution, nous serons contraints, sans pour autant le vouloir, de saisir, bien entendu, les instances extraconstitutionnelles au niveau de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, ou bien au niveau du Conseil des droits de l’homme des Nations unies ».
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