En ce mois de janvier, les fonctionnaires ont vu leurs salaires amputés de 2500 FC pour les agents, 4000 pour les cadres et leurs primes du maximum prévu par la loi, c’est-à-dire 15%.
Ce vendredi, devant le ministère de la Fonction publique, plusieurs dizaines d’agents protestent : « Sur les PMM que le président Kabila nous a laissés, ils veulent retrancher 15%. Nous en appelons au président de la République : il voulait l'amélioration des conditions sociales des agents. Un an après, il ne nous a pas donnés un seul franc ! », constate l'un. « On a avait un budget de quatre milliards, maintenant il est de onze. Mais on ne songe pas à augmenter le salaire des fonctionnaires », s'énerve un autre.
Le président de l'intersyndicale nationale de l'administration publique, Fidèle Kiyangi, dit ne pas cautionner cette manifestation spontanée, mais comprendre l’inquiétude des agents. « Sa mise en place n'a pas été négociée, c'est là que le gouvernement a commis une erreur. Mais dans tous les cas, les agents et fonctionnaires ne sont pas contre l'impôt. Parce que l'impôt est un devoir citoyen. Mais on ne peut pas retenir ce qu'on a retenu sur ce qu'on donne aux agents, parce que ça ne suffit même pas pour payer les transports mensuels pour venir au travail. »
L’intersyndicale réclame en contrepartie le paiement de tous les avantages prévus par la loi : indemnité de logement, allocations familiales ou transport. Le gouvernement s’est aussi engagé à l’accompagner dans ses démarches auprès du Parlement pour obtenir une réduction du taux appliqué sur les primes.
« Les syndicats de fonctionnaires ont reconnu, civisme fiscal obligeant, que le fonctionnaire de l'État doit payer l'impôt. Là-dessus, il n'y a pas de discussion. Par contre, les syndicats de fonctionnaires demandent au gouvernement d'améliorer la condition sociale des fonctionnaires [...] Il est prévu des améliorations des conditions, nous allons y procéder. Nous avons prévu des allocations au budget pour faire face à cette situation là. »
Ce vendredi, devant le ministère de la Fonction publique, plusieurs dizaines d’agents protestent : « Sur les PMM que le président Kabila nous a laissés, ils veulent retrancher 15%. Nous en appelons au président de la République : il voulait l'amélioration des conditions sociales des agents. Un an après, il ne nous a pas donnés un seul franc ! », constate l'un. « On a avait un budget de quatre milliards, maintenant il est de onze. Mais on ne songe pas à augmenter le salaire des fonctionnaires », s'énerve un autre.
Le président de l'intersyndicale nationale de l'administration publique, Fidèle Kiyangi, dit ne pas cautionner cette manifestation spontanée, mais comprendre l’inquiétude des agents. « Sa mise en place n'a pas été négociée, c'est là que le gouvernement a commis une erreur. Mais dans tous les cas, les agents et fonctionnaires ne sont pas contre l'impôt. Parce que l'impôt est un devoir citoyen. Mais on ne peut pas retenir ce qu'on a retenu sur ce qu'on donne aux agents, parce que ça ne suffit même pas pour payer les transports mensuels pour venir au travail. »
L’intersyndicale réclame en contrepartie le paiement de tous les avantages prévus par la loi : indemnité de logement, allocations familiales ou transport. Le gouvernement s’est aussi engagé à l’accompagner dans ses démarches auprès du Parlement pour obtenir une réduction du taux appliqué sur les primes.
« Les syndicats de fonctionnaires ont reconnu, civisme fiscal obligeant, que le fonctionnaire de l'État doit payer l'impôt. Là-dessus, il n'y a pas de discussion. Par contre, les syndicats de fonctionnaires demandent au gouvernement d'améliorer la condition sociale des fonctionnaires [...] Il est prévu des améliorations des conditions, nous allons y procéder. Nous avons prévu des allocations au budget pour faire face à cette situation là. »
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