Le porte-parole de la mission onusienne a tenu à le souligner : la Monusco (mission de l’ONU en République démocratique du Congo) n'est ni de près ni loin mêlée à la reddition de Kyungu Mutanga, alias Gédéon.
Pour le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme, c'est une question de principe : Gédéon doit retourner en prison. « Il n’y a pas d’amnistie possible pour les crimes contre l’humanité. Il était déjà condamné. C’est une très bonne nouvelle qu’il se soit rendu, mais il doit retourner en prison », explique José Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme (BCNUDH).
« S’il y a une justice en RDC, elle n’est pas gérée par les Nations unies »
Pour le porte-parole du gouvernement, ce n'est pas aux Nations unies de commenter les mesures prises par la justice congolaise pour « assurer la sécurité de la population et aider la manifestation de la vérité ». « Il faut que les gens cessent de vouloir toujours se substituer aux autorités congolaises. Le procureur, seul, sait pourquoi Gédéon est là où il est ; le procureur, seul, sait où il enverra Gédéon quand il l’y enverra. S’il y a une justice en RDC, elle n’est pas gérée par les Nations unies », ajoute Lambert Mendé.
Pour Lambert Mendé, évoquer une quelconque velléité d'amnistie pour Gédéon à ce stade, ce serait faire un procès d'intention au gouvernement congolais.
Pour le bureau conjoint des Nations unies aux droits de l'homme, c'est une question de principe : Gédéon doit retourner en prison. « Il n’y a pas d’amnistie possible pour les crimes contre l’humanité. Il était déjà condamné. C’est une très bonne nouvelle qu’il se soit rendu, mais il doit retourner en prison », explique José Maria Aranaz, directeur du Bureau conjoint des Nations Unies aux Droits de l'homme (BCNUDH).
« S’il y a une justice en RDC, elle n’est pas gérée par les Nations unies »
Pour le porte-parole du gouvernement, ce n'est pas aux Nations unies de commenter les mesures prises par la justice congolaise pour « assurer la sécurité de la population et aider la manifestation de la vérité ». « Il faut que les gens cessent de vouloir toujours se substituer aux autorités congolaises. Le procureur, seul, sait pourquoi Gédéon est là où il est ; le procureur, seul, sait où il enverra Gédéon quand il l’y enverra. S’il y a une justice en RDC, elle n’est pas gérée par les Nations unies », ajoute Lambert Mendé.
Pour Lambert Mendé, évoquer une quelconque velléité d'amnistie pour Gédéon à ce stade, ce serait faire un procès d'intention au gouvernement congolais.
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