En réunissant les principaux partis de sa majorité, ce dimanche, Joseph Kabila répond à l’une des demandes des signataires de la lettre : celle de se rencontrer, de se parler et d’ouvrir un débat sur les questions du moment. Quel bilan tirer des manifestations du mois de janvier, mais aussi que dire sur le calendrier électoral ou encore sur le redécoupage du pays en 26 provinces. Difficile de savoir si ces questions seront débattues ce dimanche, car aucun ordre du jour n’avait encore été communiqué aux participants samedi soir.
« C’est déjà bien qu’on se parle », analyse, cependant, l’un des partis signataires de la fameuse lettre à Joseph Kabila. Car premier signe d’un malaise, selon lui, le bureau politique de la majorité ne s’est pas réuni une seule fois depuis le début de l’année. La dernière rencontre remonte à l’été dernier. « Il n’y a pas assez d’échanges et pas assez de directives de la part du chef », explique un autre. Résultat, selon lui, ces derniers mois la majorité n’a pas été en mesure de se positionner clairement.
« Scrupules », « méfiance » « contradictions et dysfonctionnement internes », les qualificatifs varient, mais pour beaucoup le constat est le même : « l’opposition a eu trop d’initiatives » et « un écart entre le pouvoir et la population s’est creusé. » L’enjeu désormais est de « réajuster le tir », car les échéances électorales approchent et notamment celle qui préoccupe l’opposition comme la majorité, la présidentielle en 2016 ainsi que la question du candidat.
-
Mali: l'armée élimine un chef militaire du groupe État islamique au Sahel
-
Cinéma: vol du prix qui avait été remis à Cannes au réalisateur malien Souleymane Cissé
-
Soudan: le Conseil de sécurité appelle les Forces de soutien rapide à mettre fin au siège d'El Fasher
-
Présidentielle au Tchad: à Koumra, l’opposant Brice Mbaimon Guedmbaye prône une transition démocratique
-
Sommet majeur au Kenya : 19 dirigeants étatiques s'engagent à métamorphoser l'Afrique