Institut panafricain qui œuvre pour la consolidation de la paix et de la sécurité en Afrique, le Gorée Institute étale son inquiétude face à la montée en flèche du radicalisme religieux et des menaces sécuritaires qui exposent le continent. Afin de fournir une meilleure compréhension du phénomène, l’institut réunit pendant deux jours une trentaine d’experts en provenance du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, du Mali, du Niger et du Sénégal. Des participants engagés dans des actions de recherche en matière de sécurité dans la sous-région et qui sont pour l’essentiel des universitaires et des acteurs non-étatiques (OSC, ONG, Think Thanks, Chefs religieux, etc.) L’intérêt de la tenue d’un tel atelier sous-régional est, selon le Directeur de l’Institut Doudou Dia, de trouver réponse à la question de savoir quels sont les facteurs expliquant le radicalisme religieux dans la sous région. Autrement dit, « comment le débat pourrait aider à éradiquer la tension liée au radicalisme religieux dans l’espace ouest africain ».
En réalité, renseigne Dr. Bakary Sambe, « ce que notre sous-région est en train de vivre a commencé lorsque nos états étaient frappés par la sécheresse. Cela s’est accentué lors des politiques d’ajustement structurel, lorsque nos Etats ont pu abandonner des pans entiers de leurs prérogatives en termes d’éducation et de travail social, et que des mouvements sont revenus avec une idéologie pour recruter et influencer notre jeunesse ». Néanmoins, l’enseignant-chercheur rappelle qu’auparavant, « on avait un Islam paisible, de paix et de concorde et de cohésion sociale, mais maintenant la région ouest africaine est contaminée par ce salafisme qui a inspiré la destruction des mausolées de Tombouctou, qui a inspiré tous les actes de violence qu’on voit aujourd’hui ». Et le Mali, le Burkina Faso et le Nord du Nigéria sont pour l’islamologue des exemples patents de cette ascension du radicalisme religieux.
Pour cette première journée de l’atelier, les différents intervenants ont souligné le degré de radicalisme dans leurs pays respectifs, notamment celui des jeunes. Ils ont surtout fait part des causes, des manifestations, des conséquences, mais aussi des recommandations pour endiguer le fléau.
En réalité, renseigne Dr. Bakary Sambe, « ce que notre sous-région est en train de vivre a commencé lorsque nos états étaient frappés par la sécheresse. Cela s’est accentué lors des politiques d’ajustement structurel, lorsque nos Etats ont pu abandonner des pans entiers de leurs prérogatives en termes d’éducation et de travail social, et que des mouvements sont revenus avec une idéologie pour recruter et influencer notre jeunesse ». Néanmoins, l’enseignant-chercheur rappelle qu’auparavant, « on avait un Islam paisible, de paix et de concorde et de cohésion sociale, mais maintenant la région ouest africaine est contaminée par ce salafisme qui a inspiré la destruction des mausolées de Tombouctou, qui a inspiré tous les actes de violence qu’on voit aujourd’hui ». Et le Mali, le Burkina Faso et le Nord du Nigéria sont pour l’islamologue des exemples patents de cette ascension du radicalisme religieux.
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