
"L’initiative du Gouvernement est salutaire à plus d’un titre. Il s’agit du premier exercice d’audit sur la situation des finances publiques en application de l’article 1.7 du Code de transparence dans la gestion des finances publiques. Le rapport produit par la Cour des comptes est un outil substantiel d’identification de canaux de flux financiers illicites au cœur des régies financières. Le citoyen doit être le bouclier de la Cour des Comptes contre toute tentative de manipulation politicienne en exigeant des clarifications sur l’ensemble des constations effectuées par la Cour en matière de recettes, de dépenses budgétaires, de gouvernances des comptes spéciaux du trésor et en matière de mauvaise gouvernance dans la gestion de la trésorerie et de l’endettement", a indiqué Birahim Seck dans une déclaration au Colloque régional sur les enjeux et mécanismes de lutte contre la corruption, l’évasion fiscale et les flux financiers illicites (FFI) en Afrique de l’Ouest organisé par la CENOZO du 17 au 18 février 2025 à Cotonou (Bénin).
Selon le Coordonnateur Général du Forum Civil, section Sénégalaise Transparency International ce rapport est une chance pour le Sénégal d’opérer des réformes en profondeur pour « arrêter l’hémorragie ». « C’est pourquoi, elle n’a pas manqué de titiller des intérêts névralgiques de plusieurs centres d’intérêts ». Au regard de ces constatations, « va-t-on succomber devant le brouhaha politicien pour garder sous silence la perte de centaines de milliards ? », s’est interrogé Birahim Seck tout en estimant que « L’Etat doit rester fort et déterminé pour identifier les responsabilités.
C’est aussi valable pour les constatations de la Cour en matière de dépenses publiques. Les constatations faites par la Cour des Comptes sur la gestion de la trésorerie et de l’endettement doivent aussi pousser le Gouvernement à faire éclater la vérité. Aucune réforme pertinente ne peut s’opérer sans situer les responsabilités à ce niveau. La vérité voudrait que la justice mène des enquêtes pour édifier les Sénégalais sur les Dépôts à terme (DAT) virés à des tiers ».
« Qui sont les Ministres impliqués ? C’est quoi leur niveau de responsabilité ? Pourquoi les DAT n’ont pas été virés au Trésor public ? Qui sont les donneurs d’ordre ? On parle ici de 141 milliards quand même. Les Sénégalais méritent aussi de connaitre le fondement du gap de trésorerie d’un montant de 114,4 milliards dans le cadre de l’opération du Sukuk SOGEPA », a -t-il lancé.
D’après lui, le travail réalisé par la Cour des comptes doit être complété et approfondi, en toute indépendance, par « les juridictions pénales au nom de la transparence et de la lutte contre les flux financiers illicites. L’Etat du Sénégal doit élaborer une politique claire en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration avec comme socle la redevabilité et l’accès à l’information. Un gouvernement qui joue avec l’opacité ne peut espérer mobiliser les ressources nécessaires pour financer le développement. Ainsi, la lutte contre la corruption au sein de l’administration doit être un préalable pressant. Elle passe par le renforcement des corps de contrôle interne (Direction et Inspection de contrôle interne), d’un système comptable fiable et sophistiqué.
"La lutte contre la corruption au sein de l’administration nécessite un portage citoyen solide et durable et non populiste. Il faut l’implication de tous les acteurs porteurs de dynamiques de changement. Le peuple Sénégalais doit rester debout pour que les hommes politiques de tout bord ne noient pas le poisson avant de disparaître avec l'eau", a déclaré le Coordonnateur Général du Forum Civil, section Sénégalaise Transparency International, Vice-Président deTax Justice Network Africa.
Selon le Coordonnateur Général du Forum Civil, section Sénégalaise Transparency International ce rapport est une chance pour le Sénégal d’opérer des réformes en profondeur pour « arrêter l’hémorragie ». « C’est pourquoi, elle n’a pas manqué de titiller des intérêts névralgiques de plusieurs centres d’intérêts ». Au regard de ces constatations, « va-t-on succomber devant le brouhaha politicien pour garder sous silence la perte de centaines de milliards ? », s’est interrogé Birahim Seck tout en estimant que « L’Etat doit rester fort et déterminé pour identifier les responsabilités.
C’est aussi valable pour les constatations de la Cour en matière de dépenses publiques. Les constatations faites par la Cour des Comptes sur la gestion de la trésorerie et de l’endettement doivent aussi pousser le Gouvernement à faire éclater la vérité. Aucune réforme pertinente ne peut s’opérer sans situer les responsabilités à ce niveau. La vérité voudrait que la justice mène des enquêtes pour édifier les Sénégalais sur les Dépôts à terme (DAT) virés à des tiers ».
« Qui sont les Ministres impliqués ? C’est quoi leur niveau de responsabilité ? Pourquoi les DAT n’ont pas été virés au Trésor public ? Qui sont les donneurs d’ordre ? On parle ici de 141 milliards quand même. Les Sénégalais méritent aussi de connaitre le fondement du gap de trésorerie d’un montant de 114,4 milliards dans le cadre de l’opération du Sukuk SOGEPA », a -t-il lancé.
D’après lui, le travail réalisé par la Cour des comptes doit être complété et approfondi, en toute indépendance, par « les juridictions pénales au nom de la transparence et de la lutte contre les flux financiers illicites. L’Etat du Sénégal doit élaborer une politique claire en matière de lutte contre la corruption au sein de l’administration avec comme socle la redevabilité et l’accès à l’information. Un gouvernement qui joue avec l’opacité ne peut espérer mobiliser les ressources nécessaires pour financer le développement. Ainsi, la lutte contre la corruption au sein de l’administration doit être un préalable pressant. Elle passe par le renforcement des corps de contrôle interne (Direction et Inspection de contrôle interne), d’un système comptable fiable et sophistiqué.
"La lutte contre la corruption au sein de l’administration nécessite un portage citoyen solide et durable et non populiste. Il faut l’implication de tous les acteurs porteurs de dynamiques de changement. Le peuple Sénégalais doit rester debout pour que les hommes politiques de tout bord ne noient pas le poisson avant de disparaître avec l'eau", a déclaré le Coordonnateur Général du Forum Civil, section Sénégalaise Transparency International, Vice-Président deTax Justice Network Africa.
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