Le résultat de l'enquête réalisée par l'association «Touche pas à ma sœurs» sur les viols perpétrés par les rebelles est tout simplement ahurissant. Cette étude menée entre 1992 et 2010 révèle que 1 416 femmes ont été violées par des rebelles entre la Casamance, la Guinée Bissau et la Gambie.
Selon le président de «Touche pas à ma sœur», Işmalla Kamby, qui s’est confié à nos confrères du journal L’AS : « le viol est devenu monnaie courante dans les zones de conflit et la Casamance n'a pas dérogé à la règle. » M. Kamby et son équipe ont investigué pendant sept mois (novembre à mai) pour retracer l'histoire horrible vécue par des femmes.
A l'en croire, bien que l'armée sénégalaise soit aux aguets pour le démantèlement des réseaux rebelles établis en Casamance, « beaucoup d'entre les déplacées hésitent à rentrer au bercail, de peur de faire l'objet de nouvelles violences physiques et de violences sexuelles. Il dit constater que les 1 416 victimes de viols sont toujours hantées par cet épisode tragique de leur vie. »
Pis, indique Ismaila Kamby « ces victimes n'osent pas adresser la parole à toute personne qui évoquerait le sujet, de peur d'être démasquée, identifiée et ensuite même tuée ».
N’empêche, M. Kamby encourage l'armée sénégalaise « à aller jusqu'au bout en démantelant toutes les bases des rebelles qui ont détruit la Casamance, décimé des familles et mis un frein au terrorisme. »
Selon le président de «Touche pas à ma sœur», Işmalla Kamby, qui s’est confié à nos confrères du journal L’AS : « le viol est devenu monnaie courante dans les zones de conflit et la Casamance n'a pas dérogé à la règle. » M. Kamby et son équipe ont investigué pendant sept mois (novembre à mai) pour retracer l'histoire horrible vécue par des femmes.
A l'en croire, bien que l'armée sénégalaise soit aux aguets pour le démantèlement des réseaux rebelles établis en Casamance, « beaucoup d'entre les déplacées hésitent à rentrer au bercail, de peur de faire l'objet de nouvelles violences physiques et de violences sexuelles. Il dit constater que les 1 416 victimes de viols sont toujours hantées par cet épisode tragique de leur vie. »
Pis, indique Ismaila Kamby « ces victimes n'osent pas adresser la parole à toute personne qui évoquerait le sujet, de peur d'être démasquée, identifiée et ensuite même tuée ».
N’empêche, M. Kamby encourage l'armée sénégalaise « à aller jusqu'au bout en démantelant toutes les bases des rebelles qui ont détruit la Casamance, décimé des familles et mis un frein au terrorisme. »
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