A l’initiative de l’Association Sénégalaise pour le Suivi et l’Assistance des Malades Mentaux (ASSAMM), l’Atelier sur la criminalité au Sénégal s’est tenu ce 21 novembre. L’ONG Jamra, l’Association des Juristes Sénégalaises, les Ministères de la Justice, du Commerce, du Secteur Informel, de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Construction citoyenne, de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, la Ville de Dakar, le Réseau des Communicateurs Traditionnels, … y étaient représentés.
«Les différents intervenants ont tous constaté et déploré la recrudescence de la violence sous toutes ses formes et de la criminalité au Sénégal. Ainsi, ils ont essayé d’analyser ces deux (2) phénomènes, synonymes de dérives qui menacent de façon notoire l’équilibre de la société. C’est dans cette dynamique que la réflexion a été orientée vers l’identification des mécanismes qui constituent les soubassements de ces actes, c’est-à-dire les causes, d’une part et de propositions de solutions pour sortir de la crise, recommandations, d’autre part», note le rapport parvenu à Pressafrik.com.
En ce qui concerne les causes, «les participants ont souligné qu’elles sont multiformes et peuvent être d’ordre économique, social, culturel, etc». Entre autres causes, ils ont cité: la dégradation des valeurs, la dislocation des familles, le dérèglement de la société, les grèves excessives dans le système éducatif, le chômage, l’injustice, la libre circulation des armes, l’absence de rigueur dans l’application de la Loi, l’usage abusif de l’alcool, de la drogue et de stupéfiants, l’absence de contenus dans les médias.
La dégradation de l’état de santé mentale des populations, les troubles du comportement notamment chez les jeunes, la promiscuité au niveau des habitations, la floraison des salles de jeux, la violence dans la lutte et les matchs de «navétanes», les discours incendiaires dans l’espace politique, les conflits d’intérêts dans les couples polygames, la banalisation du mensonge et des propos insultants et le surpeuplement de la banlieue sont pointés du doigt.
A l’issue des travaux «qui ont permis aux panélistes de faire un diagnostic sans complaisance de la situation», l’atelier a retenu «un certain nombre de pistes pouvant mener vers la résolution de ces deux (2) problématiques, la violence et la criminalité, qui sont des facteurs potentiels d’insécurité et d’instabilité sociale si l’on y prend garde».
A ce propos, des recommandations tournent essentiellement autour de l’application de la Loi dans toute sa rigueur, la lutte contre l’injustice sous toutes ses formes, l’institutionnalisation de la Haute Autorité de la Famille, le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, l’encouragement de l’élaboration de la Charte nationale sur le civisme et sa promotion, la poursuite du programme de retrait des enfants de la rue, la prise en charge des malades mentaux errants, la prise en charge des toxicomanes, le respect des cahiers de charges des médias, l’interdiction de la vente d’alcool à moindre coût, dans les stations d’essence et les grandes surfaces.
L’implication des chefs religieux et coutumiers pour résoudre les conflits, la revalorisation du métier d’enseignant, l’enseignement de nos modèles dans les programmes éducatifs, la diffusion d’émissions sur la santé mentale dans les médias, la mise à disposition de psychologues pour les populations, la règlementation des permis de port d’armes, la régularisation de la circulation des armes blanches, la culture de la paix et du travail et l’interdiction de la vente de jouets incitant à la violence sont préconisés.
«Les différents intervenants ont tous constaté et déploré la recrudescence de la violence sous toutes ses formes et de la criminalité au Sénégal. Ainsi, ils ont essayé d’analyser ces deux (2) phénomènes, synonymes de dérives qui menacent de façon notoire l’équilibre de la société. C’est dans cette dynamique que la réflexion a été orientée vers l’identification des mécanismes qui constituent les soubassements de ces actes, c’est-à-dire les causes, d’une part et de propositions de solutions pour sortir de la crise, recommandations, d’autre part», note le rapport parvenu à Pressafrik.com.
En ce qui concerne les causes, «les participants ont souligné qu’elles sont multiformes et peuvent être d’ordre économique, social, culturel, etc». Entre autres causes, ils ont cité: la dégradation des valeurs, la dislocation des familles, le dérèglement de la société, les grèves excessives dans le système éducatif, le chômage, l’injustice, la libre circulation des armes, l’absence de rigueur dans l’application de la Loi, l’usage abusif de l’alcool, de la drogue et de stupéfiants, l’absence de contenus dans les médias.
La dégradation de l’état de santé mentale des populations, les troubles du comportement notamment chez les jeunes, la promiscuité au niveau des habitations, la floraison des salles de jeux, la violence dans la lutte et les matchs de «navétanes», les discours incendiaires dans l’espace politique, les conflits d’intérêts dans les couples polygames, la banalisation du mensonge et des propos insultants et le surpeuplement de la banlieue sont pointés du doigt.
A l’issue des travaux «qui ont permis aux panélistes de faire un diagnostic sans complaisance de la situation», l’atelier a retenu «un certain nombre de pistes pouvant mener vers la résolution de ces deux (2) problématiques, la violence et la criminalité, qui sont des facteurs potentiels d’insécurité et d’instabilité sociale si l’on y prend garde».
A ce propos, des recommandations tournent essentiellement autour de l’application de la Loi dans toute sa rigueur, la lutte contre l’injustice sous toutes ses formes, l’institutionnalisation de la Haute Autorité de la Famille, le renforcement de la sécurité des personnes et des biens, l’encouragement de l’élaboration de la Charte nationale sur le civisme et sa promotion, la poursuite du programme de retrait des enfants de la rue, la prise en charge des malades mentaux errants, la prise en charge des toxicomanes, le respect des cahiers de charges des médias, l’interdiction de la vente d’alcool à moindre coût, dans les stations d’essence et les grandes surfaces.
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