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Recrudescence violence en Casamance : l’avertissement de Jean Marie

La Casamance a renoué avec la violence. Les attaques et les braquages se comptent de plus en plus. Cette recrudescence de la violence, des exactions des bandes armées est constatée au moment où l’Etat du Sénégal a pu trouver une solution heureuse à la crise mauritanienne. C’est ce qui a sans doute poussé le secrétaire général du Mouvement des Forces Démocratiques de la Casamance (MFDC), Jean Marie Biagui a interpellé la communauté internationale et le chef de l’Etat afin qu’une solution soit trouvée au Sud du Sénégal avant l’embrasement du conflit.



Jean Marie François Biagui secrétaire général du MFDC
Jean Marie François Biagui secrétaire général du MFDC
Le secrétaire général du MFDC, Jean François Biagui a sorti hier, lundi 29 juin 2009 un autre communiqué où il interpelle la communauté internationale et Maître Abdoulaye Wade à relancer les négociations pour résoudre le conflit en Casamance. Avec le retour de la paix en Mauritanie où le président de la République Abdoulaye Wade a conduit la médiation , Jean Marie François Biagui se dit « indigné et révolté devant ce qui consiste, en l’occurrence, à être plus que prompt à secourir les victimes d’incendie chez ses voisins, alors que, au moment même, un incendie qui dure depuis 27 ans, continue de faire des morts innombrables chez soi « avant d’interpeller la communauté international « à secourir la Casamance et le peuple Casamançais avant qu’il ne soit trop tard »

A l’intervalle d’une semaine, le secrétaire général du MFDC, Jean Marie François Biagui a rendu public deux communiqués interpellant le chef de l’Etat, Abdoulaye Wade sur la reprise du dialogue pour une paix définitive en Casamance. Ainsi, sur le retour de la paix en Mauritanie, Jean Marie François Biagui soutient : «une délégation de haute facture du GCIM (groupe de contact international sur la Mauritanie) avec à sa tête le président de la République du Sénégal. Le président de la commission de l’Union Africaine (UA), le président du conseil de paix et sécurité de l’UA et le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies- vient de consacrer le retour de l’ordre constitutionnel en Mauritanie, qui devra toutefois être véritablement effectif dans ce pays à l’issue de l’élection présidentiel du 18 juillet prochain» avant d’interpeller ce même groupe de contact à se pencher sur le dossier de la Casamance qui sévit depuis 27 ans « il est souhaitable que cette même délégation du GCIM fasse escale, sur son chemin de retour, au Sénégal pour se mettre immédiatement au chevet de la Casamance qui a plus que mal de « son » Sénégal».

Selon Jean Mairie François Biagui avec la recrudescence de la violence dans le Bignona, ses amis et lui sont indignés du comportement des autorités à ne rien faire pour le retour de la paix dans le Sud du pays : «nous somme révoltés devant ce qui se passe pour de l’indécence, sinon de l’irresponsabilité, qui consiste, en l’occurrence, à être plus que prompt à secourir les victimes d’incendie chez ses voisins , alors qu’au même moment un incendie qui dure depuis 27 ans, continue de faire des morts innombrables chez soi ». Jean Marie François Biagui a rappelé au Président de la République que ce n’est pas encore la paix dans la partie Sud du Sénégal. A Cet effet, souligne-t-il «nonobstant l’accord général de la paix signé le 30 décembre 2004 entre l’Etat du Sénégal et le MFDC, le conflit en Casamance continue de prospérer» et de poursuivre «chaque fois que le président en éprouve le besoin ou l’envie; Abdoulaye Wade déclare à qui veut l’entendre que le conflit en Casamance est terminée et la paix restaurée. Or il n’en est rien, et tout le monde le sait et le voit tous les jours».

Au nom du MFDC Jean Marie François Biagui a demandé à la population Casamançaise «de ne pas se coucher, mais d’être debout et digne et de résister» et à la communauté internationale «de doter la Casamance d’une part et d’autre part chaque casamançais et Casamançaise de Tuteur. Et de l’interpeller solennellement à secourir la Casamance et le peuple Casamançais avant qu’il ne soit trop tard».

Denise Zarour (sud)

Mardi 30 Juin 2009 - 00:52


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