En Guinée, l’enjeu principal est le retour à l’ordre constitutionnel et la fin de la transition pour permettre au pays de renouer avec les organisations sous-régionales, régionales et internationales, rapporte notre correspondant à Conakry Moktar Bah. Le projet de la nouvelle Constitution compte 199 articles. Cette dernière est considérée par ses défenseurs comme un outil pour réconcilier la nation avec son passé et poser les bases d’élections présidentielle, législatives et communales d’ici fin 2025 ou début 2026. Elle introduit des innovations comme la couverture santé universelle, la garantie du droit à l’éducation gratuite jusqu'au secondaire ainsi que des mécanismes de contrôle de la corruption. Le texte prévoit également des droits renforcés sur l’éducation et la santé, ainsi qu'une décentralisation accrue pour apaiser les tensions ethniques et régionales et consolider l’unité nationale après des années de crise.
S'il est adopté, le nouveau texte constitutionnel conservera l'esprit général de ses prédécesseurs. Ainsi, le régime guinéen restera présidentiel, la structure de l'État et la répartition des pouvoirs étant sensiblement les mêmes à l'exception de deux nouvelles instances. Un Sénat, aux membres élus pour six ans, mais dont le tiers sera directement nommé par le chef de l'État. Et une Cour spéciale de justice de la République, « compétente pour juger le président et les membres du gouvernement en cas de haute trahison, crimes et délits » commis durant leur mandat.
Le mandat du chef de l'État sera justement allongé à sept ans, renouvelable une fois. Désormais, les candidats indépendants auront le droit de se présenter aux élections présidentielles. Concernant l'équité de genre, 30% des postes électifs et à responsabilité publique devront être réservés aux femmes. Autre point : par son article 74, le projet constitutionnel accorde aux anciens présidents « une immunité civile et pénale pour les actes accomplis dans l'exercice régulier de leur fonction ».
S'il est adopté, le nouveau texte constitutionnel conservera l'esprit général de ses prédécesseurs. Ainsi, le régime guinéen restera présidentiel, la structure de l'État et la répartition des pouvoirs étant sensiblement les mêmes à l'exception de deux nouvelles instances. Un Sénat, aux membres élus pour six ans, mais dont le tiers sera directement nommé par le chef de l'État. Et une Cour spéciale de justice de la République, « compétente pour juger le président et les membres du gouvernement en cas de haute trahison, crimes et délits » commis durant leur mandat.
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