«On a vu d’abord le préfet de Koungheul servir des réquisitions, par l’intermédiaire des gendarmes aux enseignants, en les trouvant dans les établissements ou dans leurs familles. A ce moment-là, le syndicat n’avait pas encore statué et les camarades ont pris les réquisitions. Après vérification auprès de nos conseillers juridiques, nous avons demandé aux camarades, étant donné que les réquisitions dans ce cas d’espèce, sont illégales, de refuser systématiquement de les prendre. Depuis lors, c’est ce mot d’ordre qui a été respecté partout à travers le pays», informe Mamadou Lamine Dianté qui faisait l’état des lieux.
Poursuivant dans les colonnes de «Enquête », le syndicaliste déclare : «Les collègues de Mbacké ont été convoqués mercredi à la gendarmerie de la localité. Toute la journée d’avant-hier, les enseignants de Foundiougne étaient dans les différentes brigades de gendarmerie. Le lundi dernier, à Keur Momar Sarr, les enseignants ont passé toute l’après-midi à la brigade de gendarmerie de ladite commune. Le lendemain mardi, ceux de Kaffrine ont passé la journée au commissariat de la ville».
Selon lui, ses collègues ne refusent pas de déférer aux convocations des forces de l’ordre, mais à condition que cela se fasse dans les règles de l’art : «Nous avons dit aux camarades de ne pas reconnaître une convocation au téléphone. Il faut envoyer les convocations en bonne et due forme. Dans ce cas-là, ils vont aller répondre»
Toutefois, leur détermination ne sera pas entamé par ces convocations : «Quel que soit la brigade ou le commissariat qui convoquera un enseignant, Abdoulaye Ndoye et moi seront les premiers à nous présenter. Nous demanderons à tous les enseignants de Dakar d’arrêter toute activité pour nous retrouver là-bas. Si les autorités sont éprises par le fonctionnement des établissements, elles peuvent laisser tranquille les camarades et venir nous chercher, Abdoulaye Ndoye et moi. C’est plus facile. Comme ça on va épargner ce blocage».
Poursuivant dans les colonnes de «Enquête », le syndicaliste déclare : «Les collègues de Mbacké ont été convoqués mercredi à la gendarmerie de la localité. Toute la journée d’avant-hier, les enseignants de Foundiougne étaient dans les différentes brigades de gendarmerie. Le lundi dernier, à Keur Momar Sarr, les enseignants ont passé toute l’après-midi à la brigade de gendarmerie de ladite commune. Le lendemain mardi, ceux de Kaffrine ont passé la journée au commissariat de la ville».
Selon lui, ses collègues ne refusent pas de déférer aux convocations des forces de l’ordre, mais à condition que cela se fasse dans les règles de l’art : «Nous avons dit aux camarades de ne pas reconnaître une convocation au téléphone. Il faut envoyer les convocations en bonne et due forme. Dans ce cas-là, ils vont aller répondre»
Toutefois, leur détermination ne sera pas entamé par ces convocations : «Quel que soit la brigade ou le commissariat qui convoquera un enseignant, Abdoulaye Ndoye et moi seront les premiers à nous présenter. Nous demanderons à tous les enseignants de Dakar d’arrêter toute activité pour nous retrouver là-bas. Si les autorités sont éprises par le fonctionnement des établissements, elles peuvent laisser tranquille les camarades et venir nous chercher, Abdoulaye Ndoye et moi. C’est plus facile. Comme ça on va épargner ce blocage».
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