Interrogé sur les lenteurs dans la réforme des services publics, le politologue a estimé qu’il faut "donner du temps au temps". "Le discours de rupture, certes est un discours qui a été agité durant la campagne présidentielle, pendant tout le temps où le Pastef était dans l’opposition. Mais, une fois qu’on est au pouvoir, il est judicieux, de mon pont de vue, de réformer avec prudence, avec intelligence et avec tact, cela nécessite de ne pas confondre vitesse et précipitation, a-t-il souligné.
Maurice Soudieck Dione a rappelé que le Sénégal bénéficiait, depuis 1963, d’un "bon cadre institutionnel", caractérisé par un régime présidentiel fort, qui a garanti 62 ans de stabilité politique, malgré certaines dérives. "Mais aujourd’hui, il faut rationaliser ce système, c’est-à-dire réduire les pouvoirs du président de la République, pas forcément au profit du Premier ministre, car cela pourrait reproduire le scénario de 1962", a-t-il averti.
Selon lui, "on ne peut pas avoir deux têtes dans un même bonnet", un déséquilibre des pouvoirs risquerait de provoquer des tensions au sommet de l’État.
Le chercheur a noté que" les assises nationales avaient préconisé un renforcement des pouvoirs du Premier ministre là où la Commission nationale de réforme des institutions avait plus tôt penché vers une rationalisation des pouvoirs du président de la République". Pour lui, la seconde option est "la solution la plus pertinente pour faire en sorte, par exemple, que les pouvoirs du Procureur soient réduits de tels sorte qu’il ne soit plus un instrument qui peut être actionner pour combattre des adversaires politique mais aussi d’éviter qu’il y’ait des ruptures d’égalité entre deux parties".
"Il s’agit de garantir l’égalité devant la justice et d’empêcher que le procureur ne soit utilisé comme une arme contre des adversaires politiques", a-t-il conclu.
Maurice Soudieck Dione a rappelé que le Sénégal bénéficiait, depuis 1963, d’un "bon cadre institutionnel", caractérisé par un régime présidentiel fort, qui a garanti 62 ans de stabilité politique, malgré certaines dérives. "Mais aujourd’hui, il faut rationaliser ce système, c’est-à-dire réduire les pouvoirs du président de la République, pas forcément au profit du Premier ministre, car cela pourrait reproduire le scénario de 1962", a-t-il averti.
Selon lui, "on ne peut pas avoir deux têtes dans un même bonnet", un déséquilibre des pouvoirs risquerait de provoquer des tensions au sommet de l’État.
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