La décision de l'ONU provoque une certaine indignation sur les réseaux sociaux où l'on dénonce des comportements « honteux », « inadmissibles », « immoraux ». Mais elle n'a pas surpris au sein de la société civile, étant donné l'enchaînement des scandales touchant le contingent gabonais et le manque de réaction des autorités. La crédibilité de l'armée est mise en cause, dénonce Georges Mpaga. Le président du réseau des Organisations libres de la société civile pour la bonne gouvernance au Gabon (ROLBG) espère que l'affaire aura des conséquences : « Les responsables de cette tragédie sont approuvés directement dans l’administration, au sein du ministère de la Défense. De ce point de vue, le chef d’État-major des armées, le ministre de la Défense doivent être démis de leurs fonctions. C’est l’image du Gabon qui est ternie ».
« Extrême rigueur… »
D'autres estiment que cette affaire illustre les dérives d'un appareil militaire utilisé, comme un « instrument de prédation » par les autorités, ce qui place les militaires à l'abri de la justice. L'opposant Anges-Kevin Nzigou est le secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC) : « Ces enquêtes ne vont pas au bout parce qu’on n’a pas de justice. Dans une dictature, lorsque vous asseyez votre pouvoir sur l’armée, vous avez du mal à diriger les militaires. Comme ce sont les militaires qui maintiennent le pouvoir en place, vous voyez la difficulté dans laquelle ils se trouvent pour les juger ».
Le gouvernement, lui, a assuré dès mercredi que si les faits sont avérés, « auteurs seront traduits devant les tribunaux militaires et jugés avec une extrême rigueur (…) L’engagement du Gabon dans la stabilité de la Centrafrique depuis 25 ans ne saurait être réduit à ces actes », a ajouté un officiel gabonais.
« Extrême rigueur… »
D'autres estiment que cette affaire illustre les dérives d'un appareil militaire utilisé, comme un « instrument de prédation » par les autorités, ce qui place les militaires à l'abri de la justice. L'opposant Anges-Kevin Nzigou est le secrétaire exécutif du parti Pour le changement (PLC) : « Ces enquêtes ne vont pas au bout parce qu’on n’a pas de justice. Dans une dictature, lorsque vous asseyez votre pouvoir sur l’armée, vous avez du mal à diriger les militaires. Comme ce sont les militaires qui maintiennent le pouvoir en place, vous voyez la difficulté dans laquelle ils se trouvent pour les juger ».
Le gouvernement, lui, a assuré dès mercredi que si les faits sont avérés, « auteurs seront traduits devant les tribunaux militaires et jugés avec une extrême rigueur (…) L’engagement du Gabon dans la stabilité de la Centrafrique depuis 25 ans ne saurait être réduit à ces actes », a ajouté un officiel gabonais.
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