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Réouverture des écoles, Rassemblement des enseignants au Terminus Liberté 5 : "le pire est à venir", selon l’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs



Réouverture des écoles, Rassemblement des enseignants au Terminus Liberté 5 : "le pire est à venir", selon l’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs
L’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs (Adept) hausse le ton pour déplorer les conditions dans lesquelles la reprise des cours prévue ce 2 juin sont en train de se dérouler notamment le rassemblement, au Terminus Liberté 5, des enseignants devant regagner leurs lieux d’affection. Elle sonne l’alerte et informe que « le pire est à venir », dans un communiqué parvenu à PressAfrik. 

D’emblée, l’Adept rappelle qu’à « l’annonce de la décision du Président de la République de rouvrir les écoles à partir du 02 juin 2020, nous avions alerté sur la volonté et la capacité du gouvernement à assurer les conditions de sécurité sanitaire optimales pour protéger les enseignants et les apprenants ».

Selon elle, « le problème de l’école ne peut se poser en termes de manque de moyens du gouvernement, mais plutôt en termes de manque de volonté et de l’inefficacité dans leurs méthodes et leur organisation ». 

 L’Adept déplore et condamne le rassemblement inquiétant des enseignants mardi 26 mai 2020, au Terminus Liberté 5, dans ce contexte de lutte contre la propagation du coronavirus. Avant d’alerter : « Mais il ne faut pas se voiler la face le pire est à venir ! Et que dire du rassemblement organisé hier par les autorités ? N’est-ce pas une nième violation de la loi par ceux qui sont censés respecter et faire respecter celle-ci ? ». 

 Toujours dans leur note, l’Alliance pour la défense de l’école publique et des travailleurs que le calvaire que les enseignants ont vécu mardi au terminus Liberté 5, cache d’autres manquements et insuffisances. 

« Beaucoup de nos collègues n’ont pu s’inscrire sur la plateforme du ministère de l’intérieur pour disposer d’un laisser passer ; document sans lequel l’accès aux bus est impossible. Il s’y ajoute qu’à moins d’une semaine de la reprise, aucune information fiable n’est communiquée aux enseignants qui sont à l’intérieur du pays et qui doivent se rendre dans une autre région pour reprendre service. Tous sont dans l’expectative ! », peste-elle. 

 S’agissant des dispositions prises pour éviter la propagation du virus, l’Adept informe que les autorités sanitaires ont fait plusieurs recommandations parmi lesquelles : « Ne rouvrir que « les écoles disposant d’eau courante… » et « les écoles disposant de toilettes ou de latrines séparées… » ». 

Ainsi, si ces recommandations sont respectées par le gouvernement « seuls 38,5% des écoles élémentaires publiques peuvent être ouvertes », avance-t-elle. Car, explique-t-elle « si on en juge par les statistiques publiées par l’ANSD dans son rapport de 2016 ; seules 38,5% des écoles disposent de latrines et seules 53,6% disposent d’eau potable dans l’élémentaire publique ».

L’Adept de révéler qu’actuellement « beaucoup d’établissements, la mise en place des dispositifs de sécurité sanitaire, qui était en partie à la charge des collectivités territoriales, n’est pas encore effective. En temps normal, beaucoup de collectivités rencontrent des difficultés pour s’acquitter de leurs charges vis-à-vis des écoles ; à plus forte raison dans le contexte actuel ».

Aminata Diouf

Mercredi 27 Mai 2020 - 19:39


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1.Posté par Ndiaye le 27/05/2020 22:11
Si avec votre niveau de formateurs et régulateurs de la société vous, ne savez pas vous organiser pour appliquer lles mesures barrières,et vous sollicitez que l'état vous organise,comme des enfants,pour ,ces,mesures,distanciation
Nous, devrons,nous inquiéter en vous confiant nos enfants

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