« En reprenant la Crimée, nous rétablirons la paix. C'est notre terre. Notre peuple. Notre histoire », a écrit le mois dernier Volodymyr Zelensky sur Twitter. Le président ukrainien annonce régulièrement que son pays reprendra le contrôle de la péninsule annexée il y a neuf ans par la Russie. Depuis le retrait russe de Kherson et de la rive droite du Dniepr, cette perspective semble moins inaccessible qu'au début de l'invasion à grande échelle.
Mais si les chancelleries occidentales ont toujours affirmé publiquement que la Crimée faisait partie de l'Ukraine, celle-ci paraissait constituer, pour elles, un cas à part.
De nombreux responsables estiment, sans l’affirmer publiquement, que l’Ukraine sera incapable de reprendre tout son territoire par la force. À Paris, comme à Londres ou à Berlin, on souligne que l'Occident ne peut aider à soutenir l'effort de guerre que pendant un certain temps.
Mais il y a aussi la crainte d’une réaction russe plus violente ou de l’utilisation d’armes nucléaires, la Crimée ayant une valeur symbolique et politique très importante aux yeux de Vladimir Poutine. Toutefois, si les soutiens de l’Ukraine ne l’encouragent pas activement à reprendre la Crimée, pas question d’en faire cas publiquement. Officiellement, c’est Kiev qui donne le tempo.
Mais si les chancelleries occidentales ont toujours affirmé publiquement que la Crimée faisait partie de l'Ukraine, celle-ci paraissait constituer, pour elles, un cas à part.
De nombreux responsables estiment, sans l’affirmer publiquement, que l’Ukraine sera incapable de reprendre tout son territoire par la force. À Paris, comme à Londres ou à Berlin, on souligne que l'Occident ne peut aider à soutenir l'effort de guerre que pendant un certain temps.
Mais il y a aussi la crainte d’une réaction russe plus violente ou de l’utilisation d’armes nucléaires, la Crimée ayant une valeur symbolique et politique très importante aux yeux de Vladimir Poutine. Toutefois, si les soutiens de l’Ukraine ne l’encouragent pas activement à reprendre la Crimée, pas question d’en faire cas publiquement. Officiellement, c’est Kiev qui donne le tempo.
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