Ce sont les durs de la majorité qui ont donc eu gain de cause à Kingakati. La Constitution devrait être modifiée, y compris les clauses verrouillées comme l’article 220 qui limite à deux le nombre des mandats du président de la République.
Le peuple sera sollicité par voie de référendum. Et selon certains analystes, les stratèges de la majorité comptent sur l’appui de l’aile de l’opposition qui a déjà accepté de siéger au sein du gouvernement de cohésion nationale, une équipe attendue d’ici le 15 septembre.
« Sauver la nation »
Reste que plusieurs autres membres de la majorité, qui sont opposés à toute révision constitutionnelle, refusent de baisser le bras : « Nous nous battrons même à l’extérieur de la majorité pour faire échec à cette entreprise », a déclaré l’un d’entre eux. « Il faut sauver la Nation », a ajouté un autre.
La révision constitutionnelle est certes permise par la Constitution elle-même mais y a-t-il opportunité d’y procéder en ce moment, et quelle pourrait en être la conséquence ? Deux questions soulevées par ceux qui craignent pour l’avenir, ceux qui estiment qu’il faut éviter le chaos au pays. Deux questions susceptibles de créer un séisme dans la majorité en commençant par le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD).
Source : Rfi.fr
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