Les daïras, ce sont les quartiers qui composent chacune des cinq wilayas, les camps de réfugiés que desservent en farine, sucre, céréales, huiles, les camions du Croissant-Rouge sahraoui. En cette fin de matinée sous un soleil déjà brûlant, les bénévoles chargent les denrées sous l’œil de Najib Enawa, directeur de la coopération de l’organisation. « Il y a des dattes qui viennent d’Arabie saoudite, de l’huile, des lentilles, du lait en poudre pour le petit déjeuner des enfants », énumère-t-il.
Lorsque les ressources du programme alimentaire mondial, principal fournisseur de l’aide, s’assèchent en fin d’année, les hangars sont presque vides, mais le travail continue. 77% des 173 000 réfugiés recensés par le Haut Commissariat aux réfugiés reçoivent cette aide.
Impossible de tricher sur la réception des denrées
En théorie, chaque adulte de plus de 12 ans doit recevoir 17 kg chaque mois. Au 14 octobre, on en était qu’à 4 kg. Face à l’urgence néanmoins, impossible de tricher à la réception, affirme Lelah. Cette habitante du camp de Boujdour a quatre enfants.
« Dans chaque quartier, il y a un responsable de la distribution. Il connaît la composition des familles, combien chacun a d’enfants et donc à quoi chacun a droit. De plus, on se connaît tous, on est tous voisins ou avec des liens familiaux, donc on sait très bien qu’on ne peut pas tricher », dit la mère de famille.
Une situation politique qui n’évolue pas
Deux cent trente-cinq personnes travaillent au siège du Croissant-Rouge sahraoui, avec 3 700 personnes dans les quartiers. Le travail humanitaire y est vital, et Buhubeini Yahia, le président du Croissant-Rouge sahraoui, s’alarme surtout d’une situation politique qui n’évolue pas.
« Les gens sont en plein désert et on leur demande de continuer à patienter. L’aide humanitaire, c’est comme donner de l’aspirine à un malade pour réduire un peu la souffrance la douleur. Mais l’antibiotique pour éliminer le virus, c’est la solution politique durable », explique le président du Croissant-Rouge sahraoui.
En attendant une solution politique à un conflit vieux de 46 ans, l’anémie et la malnutrition touchent une large part de la population des camps. Au total, 92% d’entre elle est en état de vulnérabilité alimentaire selon le Programme alimentaire mondial.
Lorsque les ressources du programme alimentaire mondial, principal fournisseur de l’aide, s’assèchent en fin d’année, les hangars sont presque vides, mais le travail continue. 77% des 173 000 réfugiés recensés par le Haut Commissariat aux réfugiés reçoivent cette aide.
Impossible de tricher sur la réception des denrées
En théorie, chaque adulte de plus de 12 ans doit recevoir 17 kg chaque mois. Au 14 octobre, on en était qu’à 4 kg. Face à l’urgence néanmoins, impossible de tricher à la réception, affirme Lelah. Cette habitante du camp de Boujdour a quatre enfants.
« Dans chaque quartier, il y a un responsable de la distribution. Il connaît la composition des familles, combien chacun a d’enfants et donc à quoi chacun a droit. De plus, on se connaît tous, on est tous voisins ou avec des liens familiaux, donc on sait très bien qu’on ne peut pas tricher », dit la mère de famille.
Une situation politique qui n’évolue pas
Deux cent trente-cinq personnes travaillent au siège du Croissant-Rouge sahraoui, avec 3 700 personnes dans les quartiers. Le travail humanitaire y est vital, et Buhubeini Yahia, le président du Croissant-Rouge sahraoui, s’alarme surtout d’une situation politique qui n’évolue pas.
« Les gens sont en plein désert et on leur demande de continuer à patienter. L’aide humanitaire, c’est comme donner de l’aspirine à un malade pour réduire un peu la souffrance la douleur. Mais l’antibiotique pour éliminer le virus, c’est la solution politique durable », explique le président du Croissant-Rouge sahraoui.
En attendant une solution politique à un conflit vieux de 46 ans, l’anémie et la malnutrition touchent une large part de la population des camps. Au total, 92% d’entre elle est en état de vulnérabilité alimentaire selon le Programme alimentaire mondial.
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