Le dernier communiqué que l’on prête à Salif SADIO, chef de guerre du MFDC, en date du 27 août 10, mais porté à la connaissance du public depuis seulement trois jours, lui est totalement étranger, pour être en réalité le fait d’égarés malveillants. C’est, du moins, la conviction du Secrétaire général du MFDC, Jean-Marie François Biagui qui considère que Salif Sadio est plus politique qu’il ne parait.
«Contrairement à ce que d’aucuns voudraient faire croire, il sait, mieux que personne, qu’il n’a aucun intérêt à s’isoler davantage. Tout au contraire, il a besoin d’être compris tant au sein du MFDC qu’auprès de l’opinion publique», dit-il dans ce communiqué qui est parvenu ce vendredi de Villeurbanne (France).
A l’en croire, Salif SADIO en est d’autant plus conscient que, tout récemment, par la voix d’un de ses lieutenants et porte-paroles, Ibrahima SANE, il a pesté contre ce qu’il considérait alors comme un acte de mépris (un de plus !) à leur égard (combien de fois, j’ai déclaré à la radio que nous : on veut la paix, mais vous voyez le Premier ministre n’a pas cité une seule fois notre nom, ni celui de Salif SADIO encore moins notre cantonnement. Ça nous fait mal, on n’est pas d’accord sur ça, aurait-il dit), relève le natif de Brin.
C’est la raison pour laquelle, il est certain que ce communiqué de vient pas du chef de guerre. «Non ! Salif SADIO est totalement étranger à cette double déclaration de guerre qu’on lui prête», se convainc-t-il.
Pour lui, «le pilotage à vue» du processus de paix en Casamance, de la part de l’Etat, a fini de produire une race d’individus frustrés, à qui la cupidité – mêlée à quelque familiarité d’avec la criminalité ou les pratiques mafieuses – interdit de faire le deuil de leur éloignement du « dossier casamançais ».
C’est dans ce cadre qu’il lance un appel de paix à ses frères de Casamance. «Dorénavant, chers compatriotes et chers frères et sœurs du MFDC, vous le savez, le seul combat qui vaille la peine d’être mené, c’est celui pour la paix, en tant que prélude des combats futurs, ceux qu’il me plait de qualifier de politique, de socio-économique et de culturel. Mais des combats dans la démocratie ! Et seulement dans la démocratie ! Résolument !», déclare-t-il dans son communiqué en demandant à tous et à chacun de ne pas céder face cet acte de diversion, sinon d’intimidation, qui n’a par ailleurs de grandeur que la petitesse infinitésimale de sa finalité.
Pour rappel, il y a près de trois jours, un communiqué très incendiaire, attribué au commandant en chef de la branche armée du MFDC, Salif Sadio a été largementdiffusé dans la presse.
«Contrairement à ce que d’aucuns voudraient faire croire, il sait, mieux que personne, qu’il n’a aucun intérêt à s’isoler davantage. Tout au contraire, il a besoin d’être compris tant au sein du MFDC qu’auprès de l’opinion publique», dit-il dans ce communiqué qui est parvenu ce vendredi de Villeurbanne (France).
A l’en croire, Salif SADIO en est d’autant plus conscient que, tout récemment, par la voix d’un de ses lieutenants et porte-paroles, Ibrahima SANE, il a pesté contre ce qu’il considérait alors comme un acte de mépris (un de plus !) à leur égard (combien de fois, j’ai déclaré à la radio que nous : on veut la paix, mais vous voyez le Premier ministre n’a pas cité une seule fois notre nom, ni celui de Salif SADIO encore moins notre cantonnement. Ça nous fait mal, on n’est pas d’accord sur ça, aurait-il dit), relève le natif de Brin.
C’est la raison pour laquelle, il est certain que ce communiqué de vient pas du chef de guerre. «Non ! Salif SADIO est totalement étranger à cette double déclaration de guerre qu’on lui prête», se convainc-t-il.
Pour lui, «le pilotage à vue» du processus de paix en Casamance, de la part de l’Etat, a fini de produire une race d’individus frustrés, à qui la cupidité – mêlée à quelque familiarité d’avec la criminalité ou les pratiques mafieuses – interdit de faire le deuil de leur éloignement du « dossier casamançais ».
C’est dans ce cadre qu’il lance un appel de paix à ses frères de Casamance. «Dorénavant, chers compatriotes et chers frères et sœurs du MFDC, vous le savez, le seul combat qui vaille la peine d’être mené, c’est celui pour la paix, en tant que prélude des combats futurs, ceux qu’il me plait de qualifier de politique, de socio-économique et de culturel. Mais des combats dans la démocratie ! Et seulement dans la démocratie ! Résolument !», déclare-t-il dans son communiqué en demandant à tous et à chacun de ne pas céder face cet acte de diversion, sinon d’intimidation, qui n’a par ailleurs de grandeur que la petitesse infinitésimale de sa finalité.
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