Mardi et mercredi prochains, les médecins seront en grève sur toute l’étendue du territoire nationale. L’annonce a été faite hier vendredi par Mamadou Demba Ndour, porte-parole du Syndicat autonome des médecins du Sénégal (Sames). Cette décision, prise lors d’un grand rassemblement des forces syndicales, vise à alerter sur les conditions de travail et les lacunes du système de santé public. Seules les urgences seront assurées pendant ces deux jours.
Mamadou Demba Ndour a détaillé les défis auxquels fait face le secteur de la santé au Sénégal. Sur les 44 000 agents de santé recensés dans le pays, seulement 10 000 sont employés dans la Fonction publique, dont 7 000 directement impliqués dans les soins et 3 000 dans l’administration, rapporte Le Quotidien. Les 30 000 autres travaillent dans des structures privées, ce qui accentue la pression sur le système public déjà fragilisé.
Le secteur de la santé publique ne bénéficie que de 30 milliards de subventions, répartis entre 45 structures, une somme jugée insuffisante pour répondre aux besoins croissants de la population. De plus, Mamadou Demba Ndour a souligné qu’aucun recrutement n’a été effectué dans la Fonction publique depuis quatre ans, aggravant la pénurie de personnel médical et la surcharge de travail pour les médecins en poste.
Cette grève intervient dans un contexte où les patients les plus démunis, incapables de se tourner vers les cliniques privées coûteuses, dépendent entièrement des structures publiques. Les médecins espèrent ainsi attirer l’attention des autorités sur l’urgence de réformer le système de santé, d’augmenter les budgets alloués et de procéder à des recrutements massifs pour améliorer les conditions de travail et la qualité des soins.
À en croire le journal, en attendant, les Sénégalais sont appelés à éviter toute situation pouvant nécessiter des soins non urgents ces jours-là.
Mamadou Demba Ndour a détaillé les défis auxquels fait face le secteur de la santé au Sénégal. Sur les 44 000 agents de santé recensés dans le pays, seulement 10 000 sont employés dans la Fonction publique, dont 7 000 directement impliqués dans les soins et 3 000 dans l’administration, rapporte Le Quotidien. Les 30 000 autres travaillent dans des structures privées, ce qui accentue la pression sur le système public déjà fragilisé.
Le secteur de la santé publique ne bénéficie que de 30 milliards de subventions, répartis entre 45 structures, une somme jugée insuffisante pour répondre aux besoins croissants de la population. De plus, Mamadou Demba Ndour a souligné qu’aucun recrutement n’a été effectué dans la Fonction publique depuis quatre ans, aggravant la pénurie de personnel médical et la surcharge de travail pour les médecins en poste.
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