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Saourou Sène du SAEMS-CUSEMS prévient: « Cette année est partie pour être très difficile... »



Après une année précédente (2015 – 2016) jalonnée par des perturbations et sauvée in extremis par les chefs religieux, l’année scolaire 2016 – 2017 a connu son cours normal. On risque de revenir en arrière compte tenu de cette menace du secrétaire général du SAEMS – CUSEMS: « Cette année est partie pour être très difficile pour le système éducatif sénégalais car s’il n’y a pas d’actes concrets et qu’on continue de faire dans le faire semblant, naturellement, il y aura des difficultés ».

La rentrée des classes est prévue le 09 octobre prochain. A plus d’un mois, trente-cinq (35) jours plus précisément, les syndicats d’enseignants accusent le gouvernement de s’emmurer dans le silence total. Ils menacent de reprendre la lutte.

Le Secrétaire général du SAEMS – CUSEMS indique que les problèmes demeurent et les négociations sont au point mort. « Nous attendons le gouvernement surtout par rapport au système de rémunération notamment la question de l’indemnité de logement des enseignants. Il est clair que l’année dernière a été une année sereine et calme mais je le dis à qui veut l’entendre si l’année a été sereine, c’est parce que les enseignants ont quand même accepté d’aller travailler pour donner la chance au dialogue et à la négociation. Cette année, il n’y a pas beaucoup de rencontres entre le gouvernement et les enseignants et pourtant, les questions sont là, elles sont nombreuses et elles méritent une prise en charge avant l’ouverture des classes… », décline Saourou Sène sur la Rfm.

Innocence Ntap Ndiaye annonce des rencontres au courant de ce mois de septembre. « Les représentants des syndicats les plus représentatifs à l’issue des élections de représentativité ont été reçus au niveau du Haut Conseil du Dialogue Social. Ils ont participé activement à une séance de travail. Et, il a été arrêté et convenu d’organiser une rencontre avant la rentrée scolaire. Je peux vous dire aujourd’hui que c’est la deuxième quinzaine du mois de septembre qui a été retenue avec tous les secrétaires généraux qui nous ont envoyé la liste de leurs représentants au sein de la commission technique… », assure la présidente du HCDS.

Dans tous les cas, le gouvernement est averti. « Cette année est partie pour être très difficile pour le système éducatif sénégalais car c’est clair à notre niveau, s’il n’y a pas d’actes concrets et qu’on continue de faire dans le faire semblant, naturellement, il y aura des difficultés », lance Saourou Sène. 


Lundi 4 Septembre 2017 - 14:52


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