« IOG dictateur », ont scandé cent à deux cents opposants venus dénoncer la présence d'Ismaïl Omar Guelleh à Bruxelles. Avant la manifestation, une dizaine d’entre eux avaient occupé au petit matin et pendant une demi-heure l’ambassade de Djibouti. « Guelleh est un voyou et nous demandons à l’opinion internationale de se pencher sur ce cas de Djibouti, a déclaré Mohamed Robleh Bouraleh, du Congrès djiboutien pour la solidarité (CDS). Djibouti n’est pas simplement une caserne militaire. Il y a des gens qui y vivent. Il y a des gens qui souffrent. Il y a des gens qui sont perpétuellement maltraités. Il y a des disparitions mystérieuses et inexpliquées ».
Guelleh se pose en partenaire incontournable des Occidentaux
De son côté, Ismaïl Omar Guelleh continue à se poser en partenaire incontournable de la communauté internationale comme lors de son passage à l’Otan pour discuter des opérations anti piraterie. « Nous sommes les premiers pays qui souffrent à part la Somalie de cette tragédie d’attaques des pirates. C’est pour cela que nous faisons tout pour renforcer notre coopération avec l’Otan et parvenir une fois pour toute à stabiliser cette région et à faire disparaître toutes les menaces », a-t-il notamment expliqué.
Mais, pour les manifestants de Bruxelles, le gouvernement djiboutien doit maintenant revenir à la table des négociations avec l’opposition.
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