réintrégration des élèves en état de grossesse
La Coalition nationale des associations des ONG en faveur des enfants (CONAFE) a posé le premier jalon de sa lutte pour l’application de la circulaire 004379. Elle a réuni, ce mercredi 15 janvier, les enseignants, les syndicalistes, les clubs, les associations de parents d’élèves, les ONG pour échanger sur les modalités de sa vulgarisation. Signée par le Ministre de l’Education, Moustapha Sourang le 11 octobre 2007, la circulaire autorise les élèves en état de grossesse de poursuivre leurs études dans des conditions bien déterminées. «L’état de grossesse doit être, au préalable, dûment constaté par un médecin reconnu et agrée par l’Etat. La réintégration dans l’établissement se fait sur la présentation d’un certificat médical d’aptitude à reprendre les cours» peut-on lire dans la circulaire.
Cependant, selon la CONAFE, cette circulaire n’est pas appliquée. «Je suis allé dans une inspection pour leur parler de l’application de la circulaire et l’inspecteur m’a fait comprendre qu’il ne connaît pas l’existence de la circulaire, c’est alors que j’ai fait la photocopie pour l’envoyer dans beaucoup d’établissements scolaires» a indiqué Raoul François Latouffe, chargé de la coordination de la CONAFE/Dakar. Egalement, il a fait savoir que dans beaucoup de régions où la CONAFE a des structures de base, il y a beaucoup de jeunes filles qui sont chassées de l’école parce qu’elles ont eu des enfants à l’âge très précoce, hors mariage ou étant mariées. Il poursuit : « par exemple dans la région de Kolda, il ya eu presque 6500 cas de grossesses. Ces enfants sont chassées de l’école alors que leur place est à l’école. Cela n’est pas normal. C’est parce la circulaire est mal diffusée». C’est dans ce cadre que la CONAFE, en partenariat avec l’ONG Save The Children, veut contribuer à la vulgarisation de la circulaire avec l’aide des inspections d’académie, des enseignants, des clubs et associations d’élèves et parents d’élèves a soutenu M Latouffe.
Pour sa part, la représentante de Save The Children, Oulèye Demba, a plaidé pour les mesures d’accompagnement. «Il faut penser à l’enfant de l’enfant. Il y a donc deux enfants à sauver. C’est aussi le rôle de la société civile de porter le plaidoyer pour l’intégration des filles en état de grossesse» a souligné Oulèye Demba. Elle a aussi invité les structures qui s’activent pour l’application de la circulaire, à penser aux conditions d’études de l’élève en état de grossesse. «Les tables bancs avec trois à quatre élèves ne sont pas faites pour la fille qui attend un bébé. L’enseignant devra la comprendre si elle somnole en classe. Il faudra revoir son emploi du temps et penser à la prise en charge de son bébé une fois que sa maman part à l’école» a-elle déclaré.
Cependant, selon la CONAFE, cette circulaire n’est pas appliquée. «Je suis allé dans une inspection pour leur parler de l’application de la circulaire et l’inspecteur m’a fait comprendre qu’il ne connaît pas l’existence de la circulaire, c’est alors que j’ai fait la photocopie pour l’envoyer dans beaucoup d’établissements scolaires» a indiqué Raoul François Latouffe, chargé de la coordination de la CONAFE/Dakar. Egalement, il a fait savoir que dans beaucoup de régions où la CONAFE a des structures de base, il y a beaucoup de jeunes filles qui sont chassées de l’école parce qu’elles ont eu des enfants à l’âge très précoce, hors mariage ou étant mariées. Il poursuit : « par exemple dans la région de Kolda, il ya eu presque 6500 cas de grossesses. Ces enfants sont chassées de l’école alors que leur place est à l’école. Cela n’est pas normal. C’est parce la circulaire est mal diffusée». C’est dans ce cadre que la CONAFE, en partenariat avec l’ONG Save The Children, veut contribuer à la vulgarisation de la circulaire avec l’aide des inspections d’académie, des enseignants, des clubs et associations d’élèves et parents d’élèves a soutenu M Latouffe.
Pour sa part, la représentante de Save The Children, Oulèye Demba, a plaidé pour les mesures d’accompagnement. «Il faut penser à l’enfant de l’enfant. Il y a donc deux enfants à sauver. C’est aussi le rôle de la société civile de porter le plaidoyer pour l’intégration des filles en état de grossesse» a souligné Oulèye Demba. Elle a aussi invité les structures qui s’activent pour l’application de la circulaire, à penser aux conditions d’études de l’élève en état de grossesse. «Les tables bancs avec trois à quatre élèves ne sont pas faites pour la fille qui attend un bébé. L’enseignant devra la comprendre si elle somnole en classe. Il faudra revoir son emploi du temps et penser à la prise en charge de son bébé une fois que sa maman part à l’école» a-elle déclaré.
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