L'école sénégalaise perturbée par une grève de rétention des notes du CUSEMS
Pour le paiement des indemnités le Cadre Unitaire des Syndicats de l’Enseignement du Moyen et du Secondaire (CUSEMS) passe à la vitesse supérieure ce lundi. En effet, après leurs deux plans d’actions (débrayages et grèves) et qui, semble t-il, a laissé indifférent le gouvernement Sénégalais, les enseignants du moyen et du secondaire ont changé de stratégie. Ils ont décidé de retenir les notes des élèves jusqu’à ce que l’Etat respecte ses engagements. Cependant, ce troisième plan d’actions, selon certains parents, montre "l’irresponsabilité" des enseignants. «Si les enseignants mettent en œuvre leur nouveau plan d’actions, c’est qu’ils sont irresponsables. Leur problème, ils doivent le régler avec l’Etat. Seuls les élèves vont en subir les conséquences» se lamente Mame Awa Guèye, une habitante de Khar Yalla et mère de deux élèves qui sont aux CEM Ousmane Socé Diop de Dieuppeul.
Un vieil homme du nom de Mansour Ndiaye semble comprendre la revendication des enseignants. La soixantaine environ cet habitant de Grand Yoff défend les syndicalistes. «Depuis tout ce temps, l’Etat n’a pas encore satisfait leur demande. C'est pour cela qu’ils agissent ainsi» soutient-il avant de poursuivre: «moi je pense que la rétention des notes et mieux que de faire des grèves ou des débrayages car les enfants ne seront pas en retard par rapport à leur programme. Je prie pour que l’Etat satisfasse les doléances de ces enseignants car s'il ne le fait pas, il met en jeu l'avenir du Sénégal. Ces enfants constituent l’avenir du Sénégal il ne faut pas qu'il (le gouvernement) les néglige».
Moussa Guèye, lui aussi habitant de Grand Yoff, apprécie positivement cette nouvelle forme de grève des syndicats d’enseignants. «C’est déjà bien que les enseignants pensent de cette façon. Nos enfants vont pouvoir suivre normalement leurs cours au lieu de faire des grèves par-ci par-là. Mais je pense qu’ils doivent adopter d’autres stratégies pour ne pas que ça affecte directement les élèves car ils ne sont pas fautifs. Mais c’est déjà bien, ils commencent à revenir à la raison».
Tout le contraire pour Ndèye Amy Ndiaye rencontrée à Grand Yoff. La quarantaine environ, elle n’y va pas par quatre chemins pour s’offusquer des grèves des enseignants. Elle pointe un doigt accusateur aux enseignants et évoque le faible niveau des élèves. «Avec ces genres de pratiques comment voulez-vous que les enfants aient un bon niveau? Les professeurs se plaignent toujours du faible niveau des élèves alors que c’est dû à leurs nombreuses grèves et aux débrayages interminables. Pis encore, après, au lieu d’organiser des cours de rattrapage ils laissent les gosses passer en classe supérieure ce qui crée et fait traîner des lacunes chez l’enfant».
Un vieil homme du nom de Mansour Ndiaye semble comprendre la revendication des enseignants. La soixantaine environ cet habitant de Grand Yoff défend les syndicalistes. «Depuis tout ce temps, l’Etat n’a pas encore satisfait leur demande. C'est pour cela qu’ils agissent ainsi» soutient-il avant de poursuivre: «moi je pense que la rétention des notes et mieux que de faire des grèves ou des débrayages car les enfants ne seront pas en retard par rapport à leur programme. Je prie pour que l’Etat satisfasse les doléances de ces enseignants car s'il ne le fait pas, il met en jeu l'avenir du Sénégal. Ces enfants constituent l’avenir du Sénégal il ne faut pas qu'il (le gouvernement) les néglige».
Moussa Guèye, lui aussi habitant de Grand Yoff, apprécie positivement cette nouvelle forme de grève des syndicats d’enseignants. «C’est déjà bien que les enseignants pensent de cette façon. Nos enfants vont pouvoir suivre normalement leurs cours au lieu de faire des grèves par-ci par-là. Mais je pense qu’ils doivent adopter d’autres stratégies pour ne pas que ça affecte directement les élèves car ils ne sont pas fautifs. Mais c’est déjà bien, ils commencent à revenir à la raison».
Tout le contraire pour Ndèye Amy Ndiaye rencontrée à Grand Yoff. La quarantaine environ, elle n’y va pas par quatre chemins pour s’offusquer des grèves des enseignants. Elle pointe un doigt accusateur aux enseignants et évoque le faible niveau des élèves. «Avec ces genres de pratiques comment voulez-vous que les enfants aient un bon niveau? Les professeurs se plaignent toujours du faible niveau des élèves alors que c’est dû à leurs nombreuses grèves et aux débrayages interminables. Pis encore, après, au lieu d’organiser des cours de rattrapage ils laissent les gosses passer en classe supérieure ce qui crée et fait traîner des lacunes chez l’enfant».
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