L'affaire de la valise de 133 000 euros offerte par le président Wade à Alex Segura, agent du Fonds monétaire international (FMI), est au centre d'une polémique depuis le 27 octobre dernier, alors que le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, est déjà candidat à sa propre succession pour la prochaine élection présidentielle.
L'affaire aurait débuté au soir du 25 septembre dernier, alors que le fonctionnaire Alex Segura devait prendre un avion pour Paris, au dernier jour de son séjour de trois ans au Sénégal comme représentant résident du FMI, le ressortissant espagnol est invité à dîner avec Abdoulaye Wade.
Après le repas il reçoit son «cadeau», une mallette dans laquelle se trouve 100. 00 euros et 50 000 dollars américains. «L’aide de camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur», a déclaré le président Wade pour sa défense.
«L’aide de camp a demandé au président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le président de la République a répondu oui sans préciser la somme car il y avait une pratique», déclare pour sa part le FMI..
«Le président a expliqué que l'argent avait été remis en guise de traditionnel cadeau d'adieu à M. Segura (...) et n'était destiné en aucune manière à influencer ni M. Segura, qui quittait définitivement le pays, ni le FMI», poursuivent-ils.
Le FMI se défend par ailleurs en affirmant que «Dakar a expliqué qu’il s’agit d’une erreur humaine. Alex Segura n’aurait pas dû recevoir cette valise mais une autre dans laquelle se trouvait une sculpture africaine et des livres dédicacés par le président sénégalais». Cette affaire a suscité plusieurs commentaire dans la société civile sénégalaise certains invoquant notamment la la corruption.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a assuré qu'on ne pouvait «pas parler de corruption» au sujet des 133 000 euros offerts à cet agent du FMI et a fait valoir que son aide de camp s'était «trompé sur la somme» à donner en guise de «cadeau».
Le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye était monté préventivement au filet, dimanche, dans une interview troublante au journal Koch où il délcarait qu'«il ne s'agissait pas pour nous de le corrompre (...) Nous avons cherché à aider quelqu'un à acheter des cadeaux pour ses parents».
«100 000 euros, c'est rien. (...) Avec cette somme, qu'est-ce que vous pouvez acheter en France ? Vous ne pouvez même pas vous payer un appartement», a ajouté le chef du gouvernement, dans un pays où une employée de maison est généralement payée moins de 100 euros par mois.
«On corrompt quelqu'un qui arrive ou de qui nous attendons des actes, mais franchement M. Segura qui quitte Dakar ne pouvait plus nous servir à quelque chose» a renchéri M. Ndiaye.
«Selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit une modeste somme d’argent pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille», assure encore M. Wade.
Le communiqué confirme par ailleurs que «la somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le FMI».
Le Parti socialiste (opposition) avait dénoncé, à la mi-octobre, une "tentative de corruption" en réclamant des «sanctions exemplaires à l'encontre des auteurs, intermédiaires et commanditaires»
Source: Gaboneco.com
L'affaire aurait débuté au soir du 25 septembre dernier, alors que le fonctionnaire Alex Segura devait prendre un avion pour Paris, au dernier jour de son séjour de trois ans au Sénégal comme représentant résident du FMI, le ressortissant espagnol est invité à dîner avec Abdoulaye Wade.
Après le repas il reçoit son «cadeau», une mallette dans laquelle se trouve 100. 00 euros et 50 000 dollars américains. «L’aide de camp s’est trompé sur la somme et s’est aperçu par la suite de son erreur», a déclaré le président Wade pour sa défense.
«L’aide de camp a demandé au président de la République s’il fallait lui donner quelque chose comme de coutume. Le président de la République a répondu oui sans préciser la somme car il y avait une pratique», déclare pour sa part le FMI..
«Le président a expliqué que l'argent avait été remis en guise de traditionnel cadeau d'adieu à M. Segura (...) et n'était destiné en aucune manière à influencer ni M. Segura, qui quittait définitivement le pays, ni le FMI», poursuivent-ils.
Le FMI se défend par ailleurs en affirmant que «Dakar a expliqué qu’il s’agit d’une erreur humaine. Alex Segura n’aurait pas dû recevoir cette valise mais une autre dans laquelle se trouvait une sculpture africaine et des livres dédicacés par le président sénégalais». Cette affaire a suscité plusieurs commentaire dans la société civile sénégalaise certains invoquant notamment la la corruption.
Le président sénégalais Abdoulaye Wade a assuré qu'on ne pouvait «pas parler de corruption» au sujet des 133 000 euros offerts à cet agent du FMI et a fait valoir que son aide de camp s'était «trompé sur la somme» à donner en guise de «cadeau».
Le Premier ministre sénégalais, Souleymane Ndéné Ndiaye était monté préventivement au filet, dimanche, dans une interview troublante au journal Koch où il délcarait qu'«il ne s'agissait pas pour nous de le corrompre (...) Nous avons cherché à aider quelqu'un à acheter des cadeaux pour ses parents».
«100 000 euros, c'est rien. (...) Avec cette somme, qu'est-ce que vous pouvez acheter en France ? Vous ne pouvez même pas vous payer un appartement», a ajouté le chef du gouvernement, dans un pays où une employée de maison est généralement payée moins de 100 euros par mois.
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«Selon nos traditions, lorsque quelqu’un, qui est resté longtemps chez nous, nous quitte, on lui offre un cadeau, soit en nature soit une modeste somme d’argent pour lui permettre d’acheter lui-même ses souvenirs pour sa famille», assure encore M. Wade.
Le communiqué confirme par ailleurs que «la somme a été restituée aux autorités sénégalaises par le FMI».
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