L'arrestation récente de Moustapha Diakhaté, ancien parlementaire, pour offense au chef de l'État a suscité une vive réaction de Seydi Gassama, directeur exécutif d'Amnesty International Sénégal. Dans une publication sur le réseau social X, le défenseur des droits humains a lancé un appel pressant pour la suppression de l'article 254 du code pénal qui réprime ce délit.
"Le délit d'offense au chef de l'État (art. 254 du code pénal) doit être supprimé", a déclaré Seydi Gassama, soulignant le caractère anachronique de cette disposition légale. Il propose une alternative : "Le Président de la République pourra porter plainte s'il estime être diffamé, injurié ou outragé", invoquant ainsi le droit commun plutôt qu'un régime d'exception.
Le militant des droits humains a particulièrement dénoncé la sévérité des sanctions prévues : "Les peines de prison pour ces infractions sont disproportionnées et doivent être abandonnées".
Le délit d'offense au chef de l'État (art. 254 du code pénal) doit être supprimé. Le Président de la République pourra porter plainte s'il estime être diffamé, injurié ou outragé. Les peines de prison, pour ces infractions, sont disproportionnées et doivent être abandonnées. 1/2
— Seydi Gassama (@SeydiGassama) June 11, 2025
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