Ce vendredi soir, le Sénégal reçoit le Soudan pour les éliminatoires de la Coupe du monde. Une affiche qui devrait drainer des foules massives au stade Abdoulaye Wade, temple de la ferveur nationale. Mais à y regarder de plus près, l’enceinte pourrait sonner creux. Non pas par manque d’amour du public, mais à cause d’une gestion chaotique et indigne de la billetterie.
Le constat est troublant : un stade de plus de 50 000 places, plein une seule fois depuis son inauguration, et pourtant, à chaque match, les billets deviennent “introuvables”. Pour Sénégal–Soudan, la Fédération n’a imprimé que 30 000 tickets : 25 000 mis en vente, et 5 000 distribués en invitations. Mais sur le terrain, on a l’impression que la majorité des supporters n’a pas de tickets en main. Où disparaissent donc ces billets ? Voilà la question qui fâche.
À Dakar, autour des points de vente, c’est un marché noir qui dicte sa loi. Le billet fixé à 1 000 F CFA disparaît aussitôt pour être revendu à 2.500 Ceux de 3 000 et 6.000 F CFA ? Inaccessibles, sauf à les retrouver aux mains de rabatteurs qui en doublent le prix. Une spéculation honteuse, tolérée par ceux-là mêmes qui devraient l’empêcher
Où est la vision du football sénégalais dans tout cela ? Comment prétendre rassembler un peuple autour de son sport-roi si l’on transforme chaque match en opportunité de racket ?
Les nouveaux responsables de la Fédération doivent comprendre : l’ère du laisser-faire est révolue. Il est temps d’assainir, de protéger les supporters et de restaurer la dignité de ce qui doit rester une fête.
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