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Sénégal - grève des agents de nettoiement : la banlieue croule dans les ordures

Grand-Yoff est présentement indissociable d’une décharge d’ordures. Depuis le début de la grève illimitée des agents de nettoiement, ce samedi 9 mai, cette banlieue de la capitale est plongée dans une insalubrité totale. Le décor carrément renversant. Il est composé d'amoncellements d’ordures à travers les rues et les avenues donnant l’impression d’une décharge publique.



Photo: elishams.org
Photo: elishams.org
Les populations de Grand-Yoff, de Niary Tally et autres sont encore confrontées à l’épineux problème de l’insalubrité. Des tas d’immondices et d’ordures de tout genre sont visibles partout, à chaque coin de rue. Le passage est difficile. C'est encore pire au marché Grand-Yoff qui donne l'impression d'un dépotoir sauvage et qui dégage une odeur nauséabonde. Les commerçants installés à côté ne cachent pas leur désarroi du fait de la prolifération de la saleté.

Médoune Ndiaye vendeur de chaussures ne cache pas son indignation «constatez vous-même» s’exclame-t-il en pointant un doigt sur les tas d’ordures. «Comment pouvons-nous vendre dans ces conditions là ? Tous nos clients nous ont fui et mon chiffre d’affaire a considérablement baissé» déplore t-il. Son avis est partagé par Bara Fall. Lui aussi, commerçant de son état ne trouve pas les mots pour expliquer ce «désordre». Il accuse les riverains d’être responsables de cette saleté. «Ils attendent la tombée de la nuit pour venir déverser les ordures ils ne se soucient même pas des gens qui travaillent ici» fulmine t-il.

Même décor au terrain situé aux HLM Grand Yoff où, depuis quelque temps, un grand tas d’ordures infeste l’environnement des riverains, les privant ainsi de respirer un air pur. «Ça sent mauvais, nous sommes fatigués. Ne pouvant plus cohabiter avec leur poubelle, les gens déversent n'importe où et n'importe comment leurs ordures. Ils le font même devant nos maisons» dénonce Ndiémé Ndiaye, une habitante du quartier. Elle poursuit : «Nous ne sommes pas à l’abri des maladies, il faut que l’Etat règle la situation des agents de nettoiement pour que nous puissions respirer un air pur».

Les populations de divers quartiers sont unanimes à dénoncer cette situation. Cependant le malheur des uns faisant le bonheur des autres, les charretiers profitent de la situation pour se faire de l’argent. Ils sont présentement le seul recours des citoyens et ménagères pour évacuer les ordures.




Mame Fatou Faty (Stagiaire)

Lundi 11 Mai 2009 - 12:10


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1.Posté par soda le 05/06/2009 18:24
bravo mame fatou
tu touche le fond du probleme!
je voi et constate ke tu te ba bien
bravo!et du couraj
il nous en faut nespa?

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