Sénégal-grèves des enseignants et des étudiants : vers un dénouement

«L’Etat est en négociation avec l’intersyndicale des professeurs. Il s’est posé un problème de budget. Cependant, l’argent est disponible et dans quelques jours toutes les indemnités de déplacements et de correction des copies du BAC et du BFEM vont être payées», a déclaré le ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres Universitaires Régionaux (CUR) et des Universités, Moustapha Sourang. Il a été interpellé ce lundi 26 janvier à Dakar après la cérémonie d’ouverture à l’atelier de renforcement des capacités des institutions partenaires de l’Université Virtuelle Africaine (UVA). Moustapha Sourang a, en ce qui concerne son département, rassuré que les difficultés vont être bientôt dépassées. Il s’est, par ailleurs, prononcé sur l’autre crise qui mine l’enseignement supérieur avec la menace du collectif des étudiants des facultés.

Sur le cas des bacheliers non orientés. Le ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres Universitaires Régionaux (CUR) et des Universités a indiqué que «tous les bacheliers seront orientés. Nous avons parlés avec les Recteurs des différentes universités et même avec ceux des universités privées». Moustapha Sourang a ajouté que «le projet de l’Université Virtuelle Africaine (UVA) va permettre par l’enseignement à distance de désengorger certaines universités. Ainsi, certains étudiants auront la possibilité de faire leurs cours à domicile». Cela sera, selon lui, une opportunité pour résoudre le problème de places qui se pose à l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

Le ministre de l’Enseignement secondaire, des Centres Universitaires Régionaux (CUR) et des Universités a estimé qu’avec «la politique des chantiers de l’Etat pour l’éducation, les bacheliers resteront dans les universités de leurs régions. Cela va aider le Sénégal à atteindre le ratio de l’UNESCO».

En ce qui concerne la requête du collectif des étudiants des facultés qui réclame le départ du Recteur de l’UCAD, Abdou Salam Sall sans quoi, il y aura une année blanche, Moustapha Sourang a souligné que «l’Etat ne doit pas céder aux caprices des étudiants».