
La Banque mondiale a présenté, ce mercredi 12 juin, son rapport annuel sur la situation économique du Sénégal Intitulé « Saisir l’opportunité ». Présent lors du lancement, Keiko Miwa, Directrice des opérations de la Banque mondiale au Sénégal, a indiqué que les perspectives économiques du pays sont prometteuses. Le rapport souligne que la croissance économique devrait atteindre 7,7% en 2025-2026.
« Les perspectives restent globalement positives, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeur et l’amélioration de la transparence, mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique », lit-on dans le rapport.
Selon le document, les perspectives de croissance reposent sur la mise en œuvre de réformes structurelles majeurs permettant au Sénégal de poursuivre sa transformation économique, ainsi que sur la mise en œuvre de son agenda de développement axé sur l’amélioration des opportunités économiques et de l’inclusion sociale.
« Les perspectives reposent également sur l’atténuation des tensions géopolitiques mondiales actuelles, la reprise de l’économie mondiale et du commerce à moyen terme, et l’amélioration de la stabilité régionale », selon le document.
D’après la Banque mondiale, le gouvernement devra s’engager à rétablir la stabilité macroéconomique et à constituer des réserves pour améliorer la viabilité de la dette en mettant en œuvre une politique fondée sur les recettes et en rationalisant les dépenses publiques.
Selon le rapport, cela témoignera d’un engagement fort en faveur de l’assainissement budgétaire à partir de 2024, en vue d’atteindre l’objectif budgétaire fixé par l’UEMOA à 3 % d’ici à 2025.
« La croissance à court terme devrait s’accélérer pour atteindre 7,1 % en 2024 et une moyenne de 7,7 % en 2025–2026 », lit-on.
« La pauvreté est restée stable à 9,9 % en 2023 »
Selon la Banque mondiale, l’inflation a mis un frein à la réduction de la pauvreté et affecté les plus pauvres de manière disproportionnée. Selon les estimations, la pauvreté mesurée à l’aide du seuil international d’extrême pauvreté est restée stable à 9,9 % en 2023, contre 10 % en 2022.
« Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. L’incidence de la pauvreté (en utilisant le seuil national de pauvreté) est stable dans les zones urbaines et rurales, mais avec des tendances régionales contrastées. On observe une baisse sensible de la pauvreté dans la vallée du fleuve Sénégal (centre) et au Sénégal oriental limitrophe du Mali, contre une légère augmentation dans le sud en Casamance », peut-on lire dans le document.
« Les perspectives restent globalement positives, avec l’engagement des autorités pour des réformes structurelles majeur et l’amélioration de la transparence, mais elles dépendent d’un solide engagement en faveur de la stabilité macroéconomique », lit-on dans le rapport.
Selon le document, les perspectives de croissance reposent sur la mise en œuvre de réformes structurelles majeurs permettant au Sénégal de poursuivre sa transformation économique, ainsi que sur la mise en œuvre de son agenda de développement axé sur l’amélioration des opportunités économiques et de l’inclusion sociale.
« Les perspectives reposent également sur l’atténuation des tensions géopolitiques mondiales actuelles, la reprise de l’économie mondiale et du commerce à moyen terme, et l’amélioration de la stabilité régionale », selon le document.
D’après la Banque mondiale, le gouvernement devra s’engager à rétablir la stabilité macroéconomique et à constituer des réserves pour améliorer la viabilité de la dette en mettant en œuvre une politique fondée sur les recettes et en rationalisant les dépenses publiques.
Selon le rapport, cela témoignera d’un engagement fort en faveur de l’assainissement budgétaire à partir de 2024, en vue d’atteindre l’objectif budgétaire fixé par l’UEMOA à 3 % d’ici à 2025.
« La croissance à court terme devrait s’accélérer pour atteindre 7,1 % en 2024 et une moyenne de 7,7 % en 2025–2026 », lit-on.
« La pauvreté est restée stable à 9,9 % en 2023 »
Selon la Banque mondiale, l’inflation a mis un frein à la réduction de la pauvreté et affecté les plus pauvres de manière disproportionnée. Selon les estimations, la pauvreté mesurée à l’aide du seuil international d’extrême pauvreté est restée stable à 9,9 % en 2023, contre 10 % en 2022.
« Le Sénégal a relativement bien résisté aux multiples chocs, l’incidence de la pauvreté restant relativement inchangée à 37,5 % en 2021/2022 contre 37,8 % en 2018/2019, malgré la pandémie. L’incidence de la pauvreté (en utilisant le seuil national de pauvreté) est stable dans les zones urbaines et rurales, mais avec des tendances régionales contrastées. On observe une baisse sensible de la pauvreté dans la vallée du fleuve Sénégal (centre) et au Sénégal oriental limitrophe du Mali, contre une légère augmentation dans le sud en Casamance », peut-on lire dans le document.
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