Bureaux Service des Mines
Il a été écrit récemment dans ces colonnes du journal Le Témoin qu’un foutoir incroyable régnerait au Service des Mines et que les activités, plutôt que d’y fonctionner en mode fast-tract, tourneraient au contraire en slow-tract du fait du zèle et des prétendues carences de Mme Maguette Guissé, la responsable de ce service ! A la publication de ce « Off » dans nos colonnes, que de réactions de désapprobation ! Beaucoup de gens nous ont joints en effet pour expliquer que, au contraire, c’est grâce à Mme Maguette Guissé que l’ordre est enfin revenu dans cette administration stratégique qui s’occupe de tout ce qui est délivrance de papiers relatifs aux véhicules et à leur conduite. Il nous est rapporté qu’avant, ce service était une véritable auberge espagnole dans laquelle on ne savait pas qui y entrait et qui en sortait, qui y travaillait et qui s’y livrait à des trafics. Intermédiaires, « coxeurs », courtiers et faussaires y faisaient joyeusement la loi.
Dans cette cour des miracles, les usagers s’y retrouvaient difficilement et se faisaient racketter souvent. A quelque chose malheur est bon car, du fait de la pandémie du coronavirus qui avait entraîné la fermeture de toutes les administrations recevant du public, le Service des Mines en a profité pour faire une opération Augias. A la réouverture, les courtiers et autres trafiquants qui y grenouillaient ont été chassés — comme jadis les marchands du Temple par Jésus — et seuls, désormais, les employés, dûment identifiés, et les usagers munis d’une convocation y sont admis. Des usagers qui ne subissent plus la loi des trafiquants et autres arnaqueurs. Et, nous explique-t-on, si Mme Maguette Guissé procède à des contrôles tatillons, c’est parce que cette administration est confrontée à des niveaux insoupçonnés de faux avec beaucoup trop de voitures volées en Europe, des quantités incroyables de documents contrefaits, falsifiés, surchargés, des véhicules trop âgés recyclés, de faux permis, cartes grises bidon, des numéros de châssis bidouillés etc. Bref, le grand bazar.
Il faut une vigilance particulière pour débusquer tout cela ! Malgré ce travail de fourmi, les opérations se font à un rythme assez soutenu. En effet, 230 dossiers de voitures sont traités chaque jour, les 130 concernant des véhicules importés, le reste ayant trait à des renouvellements, des duplicatas etc. Quant aux guichets, ils reçoivent et traitent 180 dossiers par jour alors pourtant que le ministère avait fixé un seuil de 75 seulement. Last but not least, depuis la reprise du travail, et durant la période du 2 juin au 16 juillet, 4230 certificats de mise en consommation de véhicules ont été reçus de la Douane. Certains parmi ces véhicules doivent être immatriculés dans les régions après un dispatching, les autres, à condition de remplir toutes les conditions, se verront délivrer des déclarations de mise en circulation. Bref, si l’on a bien compris, la brave Mme Maguette Guissé devrait être félicitée, voire décorée, pour ce travail de titan plutôt que d’être critiquée. On bat notre coulpe !
Le Témoin
Dans cette cour des miracles, les usagers s’y retrouvaient difficilement et se faisaient racketter souvent. A quelque chose malheur est bon car, du fait de la pandémie du coronavirus qui avait entraîné la fermeture de toutes les administrations recevant du public, le Service des Mines en a profité pour faire une opération Augias. A la réouverture, les courtiers et autres trafiquants qui y grenouillaient ont été chassés — comme jadis les marchands du Temple par Jésus — et seuls, désormais, les employés, dûment identifiés, et les usagers munis d’une convocation y sont admis. Des usagers qui ne subissent plus la loi des trafiquants et autres arnaqueurs. Et, nous explique-t-on, si Mme Maguette Guissé procède à des contrôles tatillons, c’est parce que cette administration est confrontée à des niveaux insoupçonnés de faux avec beaucoup trop de voitures volées en Europe, des quantités incroyables de documents contrefaits, falsifiés, surchargés, des véhicules trop âgés recyclés, de faux permis, cartes grises bidon, des numéros de châssis bidouillés etc. Bref, le grand bazar.
Il faut une vigilance particulière pour débusquer tout cela ! Malgré ce travail de fourmi, les opérations se font à un rythme assez soutenu. En effet, 230 dossiers de voitures sont traités chaque jour, les 130 concernant des véhicules importés, le reste ayant trait à des renouvellements, des duplicatas etc. Quant aux guichets, ils reçoivent et traitent 180 dossiers par jour alors pourtant que le ministère avait fixé un seuil de 75 seulement. Last but not least, depuis la reprise du travail, et durant la période du 2 juin au 16 juillet, 4230 certificats de mise en consommation de véhicules ont été reçus de la Douane. Certains parmi ces véhicules doivent être immatriculés dans les régions après un dispatching, les autres, à condition de remplir toutes les conditions, se verront délivrer des déclarations de mise en circulation. Bref, si l’on a bien compris, la brave Mme Maguette Guissé devrait être félicitée, voire décorée, pour ce travail de titan plutôt que d’être critiquée. On bat notre coulpe !
Le Témoin
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