«L’Etat du Sénégal a profité de la réforme du Code de procédure pénal voté en fin d’année 2016 pour introduire de nouvelles infractions qui sont très mal définies et aux définitions très floues qui malheureusement sont des infractions très sévèrement réprimées», soutient le Directeur Exécutif d’Amnesty international.
Seydi Gassama demande, à cet effet, à ce que les nouvelles réformes du Code pénal et du Code de procédure pénale soient «révisées afin qu’elles tiennent compte du contexte global dans lequel les citoyens interviennent dans les réseaux sociaux et surtout que toutes les peines privatives de liberté puissent être supprimées et qu’on se limite uniquement à des sanctions pécuniaires pour ces genres de délits et diffamation».
Selon lui, «ce qui s’est passé avec l’affaire Oulèye Mané qui n’a fait que partager un photomontage, on l’envoie en prison et l’auteur du photomontage pourrait se retrouver en dehors du Sénégal, en France, aux Etats-Unis ou en Angleterre. On ne peut pas, pour de telles infractions, envoyer des gens en prison». Pis, relève le défenseur des droits de l’homme, «même si on arrivait à retrouver l’auteur, il est hors de question que cette personne se retrouve en prison aux Etats-Unis, en France, en Angleterre pour de telles infractions».
«Aujourd’hui, nous commençons à avoir les effets néfastes de cette législation. L’affaire Oulèye Mané n’est qu’un prétexte pour dire aux Sénégalais qu’à travers ces différentes législations, l’Etat cherche à brider la société», martèle-t-il.
Seydi Gassama demande, à cet effet, à ce que les nouvelles réformes du Code pénal et du Code de procédure pénale soient «révisées afin qu’elles tiennent compte du contexte global dans lequel les citoyens interviennent dans les réseaux sociaux et surtout que toutes les peines privatives de liberté puissent être supprimées et qu’on se limite uniquement à des sanctions pécuniaires pour ces genres de délits et diffamation».
Selon lui, «ce qui s’est passé avec l’affaire Oulèye Mané qui n’a fait que partager un photomontage, on l’envoie en prison et l’auteur du photomontage pourrait se retrouver en dehors du Sénégal, en France, aux Etats-Unis ou en Angleterre. On ne peut pas, pour de telles infractions, envoyer des gens en prison». Pis, relève le défenseur des droits de l’homme, «même si on arrivait à retrouver l’auteur, il est hors de question que cette personne se retrouve en prison aux Etats-Unis, en France, en Angleterre pour de telles infractions».
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