Leur départ fait suite à un accord conclu plus tôt dans la semaine entre le gouvernement et l’opposition. En échange de retourner dans leurs casernes et de rester apolitiques, aucune sanction ne sera prise contre les troupes mutinées.
Les centaines d’hommes lourdement armés ont déserté les tranchées creusées fin avril et retiré les barrages qu'ils avaient érigés. Puis ils ont rejoint vendredi un camp à l'extérieur de la capitale, pour ensuite regagner leurs bases ailleurs dans le pays.
Un apaisement accueilli avec soulagement à Mogadisico où nul n'a oublié la journée du 25 avril, quand des affrontements entre soldats pro-opposition et pro-gouvernement avaient éclaté, en réaction à l’extension du mandat du président Farmajo. Ce jour-là, entre 60 000 et 100 000 personnes avaient fui les violences selon l’ONU.
Un premier pas positif pour le Premier ministre, en charge depuis le 1er mai de l’organisation des élections.
Mais beaucoup reste à faire pour la tenue d’élections. La situation reste fragile. Un commandant de l’armée a averti le président de ne pas tenter de rester au pouvoir. Et les désaccords entre le gouvernement et l’opposition sur l’organisation des élections n’ont pas été résolus.
Pour débloquer l’impasse politique, Mohamed Roble a invité les chefs régionaux à des discussions le 20 mai. L’Union africaine tente aussi une médiation, en dépêchant sur place l’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama, qu'elle vient de nommer au poste de Haut représentant pour la Somalie.
Dans une lettre publiée samedi, l’alliance de l’opposition dénonce toutefois la présence, parmi l’équipe de l’Union africaine, de Babatunde Taiwo. Issu de l’Amisom, il est vu comme un proche de la Villa Somalia. L’opposition demande donc son retrait, faute de quoi ils n’accepteront pas la participation du Haut représentant aux discussions.
Les centaines d’hommes lourdement armés ont déserté les tranchées creusées fin avril et retiré les barrages qu'ils avaient érigés. Puis ils ont rejoint vendredi un camp à l'extérieur de la capitale, pour ensuite regagner leurs bases ailleurs dans le pays.
Un apaisement accueilli avec soulagement à Mogadisico où nul n'a oublié la journée du 25 avril, quand des affrontements entre soldats pro-opposition et pro-gouvernement avaient éclaté, en réaction à l’extension du mandat du président Farmajo. Ce jour-là, entre 60 000 et 100 000 personnes avaient fui les violences selon l’ONU.
Un premier pas positif pour le Premier ministre, en charge depuis le 1er mai de l’organisation des élections.
Mais beaucoup reste à faire pour la tenue d’élections. La situation reste fragile. Un commandant de l’armée a averti le président de ne pas tenter de rester au pouvoir. Et les désaccords entre le gouvernement et l’opposition sur l’organisation des élections n’ont pas été résolus.
Pour débloquer l’impasse politique, Mohamed Roble a invité les chefs régionaux à des discussions le 20 mai. L’Union africaine tente aussi une médiation, en dépêchant sur place l’ancien président ghanéen, John Dramani Mahama, qu'elle vient de nommer au poste de Haut représentant pour la Somalie.
Dans une lettre publiée samedi, l’alliance de l’opposition dénonce toutefois la présence, parmi l’équipe de l’Union africaine, de Babatunde Taiwo. Issu de l’Amisom, il est vu comme un proche de la Villa Somalia. L’opposition demande donc son retrait, faute de quoi ils n’accepteront pas la participation du Haut représentant aux discussions.
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