C’est une lettre adressée par la Commission de la Cédéao au ministère malien des Affaires étrangères qui annonce ce sommet. Consultée par RFI, elle n’a été authentifiée par aucune des deux parties – qui n’ont pas démenti non plus –, mais plusieurs sources proches des négociations confirment.
La missive commence par des « compliments » – ce qui est loin d’être habituel – suivis d’une invitation à transmettre au Président de transition, le Colonel Assimi Goïta, pour qu’il prenne part au sommet extraordinaire de vendredi.
De quoi envisager, peut-être, une bonne nouvelle, après des mois de négociations tendues. Devant le refus des autorités maliennes de respecter leur engagement et de tenir des élections présidentielle et législatives fin février, la Cédéao a imposé des sanctions économiques au Mali, qui pèsent lourdement sur la population depuis début janvier.
Fin des désaccords sur la marche de la transition ?
Déjà au pouvoir depuis août 2020, après deux coups d’État militaires, les autorités de transition veulent une rallonge pour conduire les réformes promises. Mais la Cédéao exige un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai « raisonnable » estimé à un an. Bamako qui avait d’abord envisagé cinq ans de plus, a révisé ses ambitions à la baisse et proposé deux ans la semaine dernière. Un effort encore jugé insuffisant par l’organisation ouest-africaine.
La Cédéao a-t-elle finalement cédé ? A-t-elle obtenu autre chose, par exemple la formation d’un gouvernement d’union nationale, comme l’ont évoqué certaines sources ? À ce stade, si un accord devait être annoncé vendredi, son secret est encore bien gardé.
La missive commence par des « compliments » – ce qui est loin d’être habituel – suivis d’une invitation à transmettre au Président de transition, le Colonel Assimi Goïta, pour qu’il prenne part au sommet extraordinaire de vendredi.
De quoi envisager, peut-être, une bonne nouvelle, après des mois de négociations tendues. Devant le refus des autorités maliennes de respecter leur engagement et de tenir des élections présidentielle et législatives fin février, la Cédéao a imposé des sanctions économiques au Mali, qui pèsent lourdement sur la population depuis début janvier.
Fin des désaccords sur la marche de la transition ?
Déjà au pouvoir depuis août 2020, après deux coups d’État militaires, les autorités de transition veulent une rallonge pour conduire les réformes promises. Mais la Cédéao exige un retour à l’ordre constitutionnel dans un délai « raisonnable » estimé à un an. Bamako qui avait d’abord envisagé cinq ans de plus, a révisé ses ambitions à la baisse et proposé deux ans la semaine dernière. Un effort encore jugé insuffisant par l’organisation ouest-africaine.
La Cédéao a-t-elle finalement cédé ? A-t-elle obtenu autre chose, par exemple la formation d’un gouvernement d’union nationale, comme l’ont évoqué certaines sources ? À ce stade, si un accord devait être annoncé vendredi, son secret est encore bien gardé.
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