À el-Fasher, Les bombardements sont quotidiens, confie un habitant. Certains jours, les paramilitaires attaquent jusqu’à trois fois dans la journée via des tirs d'artillerie, parfois de drones. Selon les observateurs, les Forces de soutien rapide du général Hemedti ont redoublé leur offensive ces derniers jours notamment à l’ouest de la ville pour tenter de prendre le contrôle de l’aéroport qui est encore aux mains de l’armée soudanais.
Pour les habitants, la vie est devenue intenable, témoigne Mohamed Doda. « Tout est devenu très dangereux. Aller chercher de l’eau ou de la nourriture est devenu risqué. Quand les tirs commencent, tout le monde se met à l’abri dans des trous creusés dans le sol ou bien dans des containers enfouis dans la terre, qui servent de refuges. Malheureusement, les FSR ciblent ces abris. Ils essayent de faire fuir la population afin de prendre le contrôle de la ville », explique-t-il.
« Si les gens ne trouvent rien alors ils mangent de l'ambaz »
El-Fasher, quasiment coupée du monde depuis 17 mois, est menacée de famine. Aucune aide humanitaire ne peut atteindre la ville à cause des combats. Acheminer des denrées est devenu de plus en plus difficile. La plupart des gens dépendent des cuisines communales, ces soupes populaires financées par la diaspora, et les gens ne mangent qu’une seule fois par jour, confie Mohamed Doda.
« À cause du siège, les produits ont du mal à arriver à el-Fasher. Des fois, les marchés sont fermés à cause des bombardements. De toute façon, tout coûte trop cher. Si les gens ne trouvent rien alors ils mangent de l'ambaz, du fourrage pour le bétail qui est presque devenu la base de notre alimentation. Il y a beaucoup de mendiants dans les rues, notamment des enfants », termine cet habitant qui avoue vouloir quitter el-Fasher. « Mais c'est devenu trop dangereux », termine-t-il.
Pour les habitants, la vie est devenue intenable, témoigne Mohamed Doda. « Tout est devenu très dangereux. Aller chercher de l’eau ou de la nourriture est devenu risqué. Quand les tirs commencent, tout le monde se met à l’abri dans des trous creusés dans le sol ou bien dans des containers enfouis dans la terre, qui servent de refuges. Malheureusement, les FSR ciblent ces abris. Ils essayent de faire fuir la population afin de prendre le contrôle de la ville », explique-t-il.
« Si les gens ne trouvent rien alors ils mangent de l'ambaz »
El-Fasher, quasiment coupée du monde depuis 17 mois, est menacée de famine. Aucune aide humanitaire ne peut atteindre la ville à cause des combats. Acheminer des denrées est devenu de plus en plus difficile. La plupart des gens dépendent des cuisines communales, ces soupes populaires financées par la diaspora, et les gens ne mangent qu’une seule fois par jour, confie Mohamed Doda.
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