
Le Soudan veut devenir une puissance minière en Afrique. Le pays dispose d'importantes réserves de fer, de cuivre, de manganèse et surtout d'or. Khartoum est devenu en quelques années le troisième producteur d'or africain, principalement grâce aux orpailleurs artisanaux.
Mais le Soudan veut passer à la vitesse supérieure et développer une industrie minière à grande échelle. La levée progressive des restrictions à la vente de l'or, notamment la fin du monopole de la Banque centrale sur les achats, a permis de doper l'activité des producteurs. Et la levée des sanctions américaines qui frappaient Khartoum autorise désormais les investisseurs étrangers à y travailler.
Ainsi, les neuf concessions mises en vente par les autorités du pays ont trouvé preneurs en un temps record. Chinois, Sud-Africains et même Irakiens et Arméniens ont obtenu des permis d'exploitation. Quatre compagnies soudanaises se sont elle aussi vu octroyer des mines.
En libéralisant le marché de l'or, le Soudan espère aussi mettre un terme à la contrebande qui fait perdre à l'Etat des dizaines de millions de dollars par an, mais aussi renflouer les caisses de l'Etat et compenser la disparition de rente pétrolière qui s'est en grande partie évaporée en 2011 avec l'indépendance du Soudan du Sud.
Mais le Soudan veut passer à la vitesse supérieure et développer une industrie minière à grande échelle. La levée progressive des restrictions à la vente de l'or, notamment la fin du monopole de la Banque centrale sur les achats, a permis de doper l'activité des producteurs. Et la levée des sanctions américaines qui frappaient Khartoum autorise désormais les investisseurs étrangers à y travailler.
Ainsi, les neuf concessions mises en vente par les autorités du pays ont trouvé preneurs en un temps record. Chinois, Sud-Africains et même Irakiens et Arméniens ont obtenu des permis d'exploitation. Quatre compagnies soudanaises se sont elle aussi vu octroyer des mines.
En libéralisant le marché de l'or, le Soudan espère aussi mettre un terme à la contrebande qui fait perdre à l'Etat des dizaines de millions de dollars par an, mais aussi renflouer les caisses de l'Etat et compenser la disparition de rente pétrolière qui s'est en grande partie évaporée en 2011 avec l'indépendance du Soudan du Sud.
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