D’abord, cet assaut contre le sit-in était pressenti. Les putschistes avaient attaqué à trois reprises, la semaine dernière, une autre zone baptisée Colombia. Ils avaient ensuite qualifié le sit-in de danger pour le Soudan à cause d’éléments incontrôlés.
Depuis, les manifestants pensaient qu’une opération violente des militaires était possible à tout moment.
Ensuite, ceux qui ont mené cette opération sont connus pour leur brutalité. Ce sont surtout les Forces de soutien rapide, les FSR, une milice paramilitaire avec à sa tête Hemetti, le numéro 2 de la junte, un groupe de plusieurs milliers d’hommes tristement célèbres pour de graves crimes commis au Darfour.
Par ailleurs, depuis la chute d’Omar el-Béchir début avril, putschistes et civils négociaient le partage du pouvoir durant la période de transition. Ces derniers jours, les discussions étaient suspendues, mais les contacts étaient maintenus.
Les deux parties discutaient surtout du partage des postes dans le Conseil souverain, l’organe qui doit gérer la transition jusqu’aux élections et devenir le cœur du pouvoir.
Les civils refusaient de laisser le contrôle de cette institution aux militaires. Écraser le sit-in, c’est peut-être un acte pour faire échouer ce dialogue. D’ailleurs l’Association des professionnels a annoncé la rupture totale des négociations.
Enfin ce sit-in était installé devant le quartier général de l’armée depuis 8 semaines. C’était quelque part un défi, pacifique, symbolique, lancé à l’armée. Les militaires ont peut-être voulu montrer à quel point ils étaient prêts à garder le pouvoir coûte que coûte.
Depuis, les manifestants pensaient qu’une opération violente des militaires était possible à tout moment.
Ensuite, ceux qui ont mené cette opération sont connus pour leur brutalité. Ce sont surtout les Forces de soutien rapide, les FSR, une milice paramilitaire avec à sa tête Hemetti, le numéro 2 de la junte, un groupe de plusieurs milliers d’hommes tristement célèbres pour de graves crimes commis au Darfour.
Par ailleurs, depuis la chute d’Omar el-Béchir début avril, putschistes et civils négociaient le partage du pouvoir durant la période de transition. Ces derniers jours, les discussions étaient suspendues, mais les contacts étaient maintenus.
Les deux parties discutaient surtout du partage des postes dans le Conseil souverain, l’organe qui doit gérer la transition jusqu’aux élections et devenir le cœur du pouvoir.
Les civils refusaient de laisser le contrôle de cette institution aux militaires. Écraser le sit-in, c’est peut-être un acte pour faire échouer ce dialogue. D’ailleurs l’Association des professionnels a annoncé la rupture totale des négociations.
Enfin ce sit-in était installé devant le quartier général de l’armée depuis 8 semaines. C’était quelque part un défi, pacifique, symbolique, lancé à l’armée. Les militaires ont peut-être voulu montrer à quel point ils étaient prêts à garder le pouvoir coûte que coûte.
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