Le président sud-soudanais Salva Kiir à Pékin le 25 avril 2012. REUTERS/China Daily
A Juba, les habitants semblent plus préoccupés par la survie au quotidien, que par le déclenchement d’une guerre qui pour le moment semble une perspective lointaine.
Pour un pays riche en pétrole, c’est un paradoxe difficile à comprendre, mais les faits sont là. A Juba, les embouteillages sont moins dûs au nombre de voitures et à la rareté des routes bitumées, qu’aux stations d’essence qui sont vides. Depuis quelques semaines, c’est la foire d’empoigne dès le matin pour trouver du carburant.
Et les voitures se comptent par dizaines, attendant pendant des heures, parfois pour rien et bloquant la circulation. Le Soudan du Sud, qui dépend du Nord pour raffiner et exporter son pétrole, est contraint d’importer l’or noir de ses pays voisins, Kenya et Ouganda, car il ne peut le produire localement.
Du coup, les commerçants qui ont besoin d’essence pour faire fonctionner les groupes électrogènes se retrouvent contraints de se rationner. Juba ne dispose pas d’un système de distribution électrique au niveau de la ville. Tout le monde dépend de générateurs, dont la taille dépend de celle de son portefeuille.
Le président Salva Kiir rentre de Chine ce vendredi. Cependant, signe de la position délicate de Pékin prise entre les deux Soudans, aucune déclaration n’a été faite concernant la construction de l’oléoduc vers le Kenya, qui permettrait au Soudan du Sud de ne plus dépendre de Khartoum.
Source: RFI
Pour un pays riche en pétrole, c’est un paradoxe difficile à comprendre, mais les faits sont là. A Juba, les embouteillages sont moins dûs au nombre de voitures et à la rareté des routes bitumées, qu’aux stations d’essence qui sont vides. Depuis quelques semaines, c’est la foire d’empoigne dès le matin pour trouver du carburant.
Et les voitures se comptent par dizaines, attendant pendant des heures, parfois pour rien et bloquant la circulation. Le Soudan du Sud, qui dépend du Nord pour raffiner et exporter son pétrole, est contraint d’importer l’or noir de ses pays voisins, Kenya et Ouganda, car il ne peut le produire localement.
Du coup, les commerçants qui ont besoin d’essence pour faire fonctionner les groupes électrogènes se retrouvent contraints de se rationner. Juba ne dispose pas d’un système de distribution électrique au niveau de la ville. Tout le monde dépend de générateurs, dont la taille dépend de celle de son portefeuille.
Le président Salva Kiir rentre de Chine ce vendredi. Cependant, signe de la position délicate de Pékin prise entre les deux Soudans, aucune déclaration n’a été faite concernant la construction de l’oléoduc vers le Kenya, qui permettrait au Soudan du Sud de ne plus dépendre de Khartoum.
Source: RFI
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